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La CNAC rejette le recours de Super U

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Dans sa séance de mercredi 17 avril, la Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) a rejeté le recours déposé par les promoteurs du projet Super U. C’est une déception.

Une décision étonnante ?

Tout le monde sait ce qui avait provoqué le rejet du projet au niveau départemental : l’abstention (hypocrite !) du représentant du Conseil Général dont les motivation strictement politiciennes sont évidentes. Le rapport du préfet transmis à la CNAC levait clairement les objections soulevées dans la première instance et la Chambre d’Agriculture avait également transmis un avis positif. D’après les informations disponibles, la CNAC a refusé de prendre en compte l’évolution urbaine de Questembert et le souhait formulé depuis longtemps de voir le quartier de la gare se lier à l’extension de la ville. Comme si les cartes dont ils disposent dataient de plus de vingt ans !

Dynamiser les activités commerciales

Le projet de Super U aurait dynamisé le paysage local en activant la concurrence : sur les 160 millions d’euros qui sont dépensés par an par les ménages du secteur, à peine 135 sont captés par les deux grosses enseignes en place. En fait, à peu près la moitié de ces « dépenses commercialisables » va grossir le chiffre d’affaires des grandes surfaces de Vannes et de sa périphérie. Retenir les consommateurs qui vont voir ailleurs, en attirer de nouveaux sur notre commune, c’était une chance à saisir.

A côté de ce projet, deux autres unités devaient s’installer : une alimentation bio et un magasin de sport : faut-il rappeler le nombre de licenciés des clubs de Questembert, le nombre de scolaires dans les écoles ?

Et maintenant, imaginons par exemple que Leclerc réussisse à s’installer, disons à Muzillac... Quand on sait la force de frappe de cette enseigne, le commerce questembertois a du souci à se faire.

Bon pour l’emploi, bon pour le pouvoir d’achat

Il est évident que le développement de cette nouvelle enseigne apporterait un nombre d’emplois non négligeable, malgré les craintes attisées par les adversaires du projet. La concurrence aurait permis de tirer les prix à la baisse. Sans parler des économies de carburant, de temps... et d’énervement dès lors qu’on aurait plus besoin d’aller ailleurs pour faire ses achats.

Un projet d’urbanisme qui tombe à l’eau

Le projet globalement prévoyait sur les terrains de Kerhardy l’installation des activités de la CECAB : l’agrofourniture installée à la gare dans un site vieillot qui gêne la réorganisation du secteur et la jardinerie coincée rue Jh Le Brix. Des négociations presque finalisées préparaient autour d’un pool d’infirmières, sages-femmes, orthophonistes la première étape d’un pôle pluridisciplinaire de santé... C’est un véritable coup d’arrêt qui vient d’être porté à ce beau projet.

Quels défenseurs pour le petit commerce ?

L’UDEQ avait sollicité d’être entendue par la commission. Les deux représentants de l’UDEQ étaient le directeur du plus gros supermarché et le patron d’une jardinerie de belle dimension. Grands défenseurs du petit commerce de centre-ville...

Publié le samedi 20 avril 2013, par Paul Paboeuf.

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