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Conseiller municipal, conseiller régional, au service de Questembert

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Elu d’opposition à Questembert, conseiller régional de Bretagne dans la majorité, Maxime Picard voit les deux aspects de la fonction d’élu. Souvent frustrante pour l’élu minoritaire, elle se vit avec enthousiasme dans les instances de la Région. Il nous montre ici que dans tous les cas, il se veut un élu à l’écoute des besoins des habitants et de tous les acteurs du territoire.

Elu d’opposition à Questembert, tu vis comment cette situation ?

Toujours difficile d’être un élu d’opposition, et ce, quel que soit le contexte local. D’ailleurs, on note ici et là des démissions collectives d’élus d’opposition : à Malansac l’an dernier, et plus récemment à Saint-Avé. On peut se sentir inutile, surtout quand la majorité bloque presque toute volonté de participer. Mais notre responsabilité est de représenter les électeurs qui ont voté pour nous en 2014. Laisser des chaises vides, c’est priver de toute expression les 1850 électeurs qui nous ont soutenus.

C’est frustrant, n’est-ce pas ?

Oui, personne ne peut le nier. Pour dépasser cette frustration, chacun trouve son chemin. Pour ce qui me concerne, la solution est assez simple : je suis, heureusement, en action au sein de la majorité régionale, ce qui me permet de contribuer, modestement, au développement de la Bretagne, du Pays de Vannes, du territoire de Questembert et de notre ville.

Quelle est ton action en tant que Conseiller régional ?

Le mandat de conseiller régional revient à remplir trois missions essentielles :

Des exemples ?

Sur ce dernier point, il faut savoir utiliser la tribune que l’on nous donne. Ainsi, j’intervenais en décembre dernier sur la question des mobilités ; l’occasion d’évoquer plusieurs problématiques et initiatives locales. Dans mon intervention, à lire ici, j’ai évoqué aussi bien la desserte en téléphonie mobile qu’attendait Molac, que le remplacement des départs à la retraite pour les sites industriels comme Lauzach.

La période des voeux, au mois de janvier, est un bon moment pour populariser l’action de la Région Bretagne. Rien que pour le territoire communautaire, j’ai pu m’exprimer aux cérémonies de vœux de Questembert, Larré, Le Cours, Lauzach, Molac, Caden et Malansac.

Lors de la cérémonie des vœux de la municipalité de Questembert, j’ai ainsi fait le choix, en prenant un peu sur moi pour ne pas répondre aux tribunes qui me sont consacrées dans le journal municipal, de n’évoquer que les sujets que je traite dans le cadre de ce mandat. Et ils sont nombreux et enthousiasmants : les questions d’économie et d’emploi, l’enseignement secondaire, le soutien aux acteurs locaux.

Commençons donc par les questions économiques : l’emploi,dis-tu, est la mère de toutes les batailles

Eh oui, la Région Bretagne a signé avec toutes les intercommunalités bretonnes une convention relative au développement économique. Le point-région de Vannes accueillera pour la première fois, à compter du 1er mars prochain, un agent du service développement économique, pour donner corps à ces partenariats.

Sans attendre l’arrivée de cet agent, nous avons été sollicités par les maires de La Vraie-Croix et de Lauzach, pour trouver des solutions aux difficultés de recrutement de Galliance à La Vraie-Croix et Procanar à Lauzach, auxquelles on peut ajouter la SPI de Berric.

L’accompagnement de la Région Bretagne portera tout à la fois sur l’aide à l’investissement dans les sites industriels (587 000€ pour Procanar votés cette semaine en Commission Permanente) et sur la partie formation professionnelle. Les équipes emploi-formation de la Région Bretagne ont mobilisé les organismes de formation professionnelle du secteur agroalimentaire (Opcalia et Opcalim), et les plans d’actions pour accompagner ces entreprises dans leur problématique de remplacement des prochains départs en retraite sont en cours de construction avec l’aide de Questembert Communauté.

Pour l’enseignement, la Région a la compétence pour le niveau Lycée

Oui, et à Questembert, c’est le lycée Marcellin Berthelot et la Maison Familiale Rurale. Notre schéma directeur immobilier des lycées bretons a retenu le lycée Marcellin Berthelot pour une restructuration générale en 2ème partie du schéma. Autrement dit, l’année 2018 sera celle de la réflexion et de la redéfinition de ce que devra être demain ce lycée pour qu’ensuite, à partir de l’an prochain débutent des travaux sur l’ensemble de l’établissement. Les travaux en cours d’achèvment sur le réseau informatique (800 K€) ne seront donc qu’une mise en bouche par rapport à ce qui nous attend.

Pour ce qui me concerne, j’aurai une attention particulière au restaurant scolaire du Lycée : l’absence actuelle de légumerie limite grandement la capacité à cuisiner pour nos enfants des produits frais, donc locaux, donc bio. Il faudra rectifier le tir et négocier avec le département qui s’occupe du collège voisin pour atteindre nos objectifs.

Autre bonne nouvelle pour Questembert, l’ouverture de nouvelles filières à la MFR de Questembert. Ceci nécessitera d’importants travaux sur le site. Sans attendre cette échéance, la Région continue de soutenir la MFR sur le matériel pédagogique (30 000 € lors de la dernière commission permanente.)

Tu parles de soutien aux acteurs locaux, concrètement, c’est quoi ?

Devant les Questembertois présents à l’Asphodèle pour les vœux municipaux, j’ai évoqué deux projets. Le premier était celui des commerçants questembertois, réunis au sein de l’UDEQ. L’innovation qu’ils portent est un système numérique et individualisé de gestion de leurs cartes de fidélité de leurs clients. En 2017, la région Bretagne a retenu ce projet et accordé 20 000 euros de subvention.

En ce début d’année 2018, le second projet est celui du cinéma associatif Iris. Les fauteuils datent la rénovation du cinéma... en 2005. Ils sont fatigués, et c’est un investissement lourd (70K€) pour un cinéma associatif. Mais j’ai dû batailler pour faire comprendre à mes collègues et aux services que ce cinéma n’est pas un concurrent commercial des cinémas privés, mais un outil majeur du rayonnement culturel de notre petite ville. Et j’ai obtenu que la Commission Permanente de la Région valide une subvention de 14 000 €.

D’autres projets viendront dans les semaines et mois à venir. Ce sera l’occasion de contribuer au développement de notre ville et plus largement de l’Est du Pays de Vannes !

Publié le mardi 27 février 2018, par Maxime Picard.

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