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Pas d’avenir sans mutation

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Du film Une vérité qui dérange projeté à l’Iris Cinéma à la mi-novembre 2006, j’ai surtout été frappé par la réalité des conséquences du réchauffement climatique qui ne suivent pas une logique arithmétique. Les Catastrophes écologiques ou climatiques sont devant nous à brève échéance : un futur proche. J’ai l’impression que tout le monde y va de sont petit couplet sur le développement durable pour avoir... bonne conscience comme si on versait son obole à une cause.

Cette prise de conscience, superficielle pour beaucoup, peut-elle être plus profonde, pratique, solidaire ?

Tous les acteurs des secteurs économiques, les élus de collectivités vont devoir résoudre de redoutables problèmes liés à un véritable développement durable et solidaire. Nous devons convaincre qu’il ne s’agit pas de procéder à quelques amendements « à la marge » pour faire durer notre mode de développement comme d’aucuns se l’imaginent. Il va falloir en effet repenser toutes nos méthodes d’aménagement, de transport, d’échanges afin de relever les défis auxquels notre société se trouve confrontée :

- Défi énergétique en prenant vraiment conscience du caractère limité de nos ressources fossiles (pétrole - gaz - uranium)
- Défi écologique en reconnaissant la fragilité des équilibres naturels
- Défi social, celui que pose le partage le plus équitable des richesses sur la planète : l’aggravation des inégalités tant chez nous qu’entre les pays développés et les autres génère un sentiment de frustration et d’humiliation qui ne peut que susciter des violences et des conflits comme on n’en a encore jamais connus.

Changer de CAP sans régresser

Les défis sont si imbriqués que seule une approche systémique globale, à laquelle nous ne sommes que peu préparés nous le permettra. Il ne s’agit pas de revenir en arrière, mais de se montrer plus économe des matières premières, d’améliorer l’efficacité énergétique, de promouvoir les énergies renouvelables et les bio-matériaux, de mieux gérer l’espace, l’eau, les sol, la bio diversité, les paysages. Ce sont autant de démarches faisant appel à toutes les ressources de l’intelligence et de la science créatrices de richesse, d’emploi et de biens sociaux.

Travailler ensemble, car nous ne gagnerons pas les uns contre les autres : élus contre administrés, citadins contre ruraux, agriculteurs contre environnementalistes, consommateurs contre producteurs..... les défis il faut les relever ensemble. S’engager dans cette voie contribuera à redonner un sens à la vie de la « cité » et à remettre l’économie au service des hommes.

Publié le mardi 19 décembre 2006, par Alain Le Cadre.

Messages

  • Après la projection du film d’Al Gore
    « Une vérité qui dérange » contribution au débat

    (I)- réactions au film et au débat :

    La projection au cinéma IRIS, mercredi 15 novembre, du film d’Al GORE Une vérité qui dérange et les interventions qui ont suivi ont laissé plusieurs d’entre nous sur leur faim et dans l’envie d’une suite ... sinon d’une autre fin !

    Alors, pour essayer de donner une suite, et en guise de contribution au débat, voici quelques réflexions inspirées du contexte local et au-delà : (Agenda 21, débat sur la décroissance, confrontations pré-électorales, etc...)

    Sur Al Gore je retiens en particulier que c’est lui qui a négocié pour les USA le protocole de Kyoto.
    Sur le principe de la projection et sur le contenu du film, j’ai trouvé - contrairement à certaines prises de position - qu’ils étaient opportun et probant :
    - Opportune ( la projection), car de nature à permettre l’élargissement de la prise de conscience un peu au-delà du petit cercle de ceux qui savent déjà tout cela depuis longtemps ;
    - Probant (le contenu), car ce qui y est dit d’essentiel est difficilement contestable (voir par ailleurs de nombreuses sources, ex. rapport du GIEC (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) résumé dans Sciences et Avenir de février 2006 ; voir aussi Rapport Stern (Britannique) du début novembre 2006, et dans un autre ordre d’idées, le livre fiction de J.Attali Une brève histoire de l’avenir ( inquiétant !) etc..., et ce contenu n’est ni démagogique ni seulement catastrophiste.
    - Probante la démonstration qui est faite de l’urgence de réactions et recevables bon nombre des suggestions qui y sont faites, même si nous les trouvons insuffisantes.
    - Opportunes aussi les réflexions qui ont suivi pour alimenter nos propres réflexions et démarches concrètes...car il y a débat – indispensable- sur les différentes stratégies à adopter.

    Je relève pêle-mêle :
    - la démarche tonique, exemplaire à plus d’un titre... (même si pas forcément transposable) de Patrick Baronnet intervenant invité (créateur de « Heol, la maison autonome) ;
    - une autre, appelant à une réflexion-débat sur la décroissance. Ah ! si on pouvait clarifier cette désignation tellement discutable de décroissance...!
    - celle qui rappelait la démarche des paysans de la « conf pour une application plus juste de la PAC, qui appelait à la soutenir et qui exprimait par ailleurs à juste titre ses réserves sur les biocarburants...
    - celle de la représentante de « Nature et Culture », à mes yeux fondamentale qui rappelait – entre autres- qu’à Fribourg (en Allemagne) l’opposition gagnante à un projet de centrale nucléaire a été suivi d’un projet territorial alternatif abouti ( cela n’a pas été le cas à Plogoff) pour produire des énergies renouvelables, construire, consommer, habiter, vivre autrement...etc...
    - celle de Jacky Chauvin – et la mienne, comme celle d’Elémenterre, si je peux me permettre- qui invitent chacun à s’inscrire, à sa mesure, dans la démarche « Agenda 21 de la Commune et plus largement du territoire inter-communal (cf. « penser globalement pour agir localement... »).

    Je reviendrai sur ce point (voir 4° partie).

    A suivre

    - 2 Pour essayer de penser globalement
    - 3 Quelles solutions, quelles alternatives ?
    - 4 Et nous, comment nous positionner dans tout cela ?

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  • Contribution au débat (suite , H.G.)

    (II)- pour essayer de penser globalement

    Avant de voir comment agir localement, je propose un détour pour tenter de prendre en compte les arguments qui nous(1) sont souvent opposés.

    Je commence par ces quelques lignes provocatrices mais utiles à entendre d’un récent article cinglant d’un journaliste économique du Monde », E. Le Boucher, sous le titre Arrêtez la salade verte.

    [...]« montrer l’exemple, écrit-il, avoir mauvaise conscience, se serrer la ceinture, entrer volontairement dans la « culture de la modération », [... ], dénoncer les vilains capitalistes qui ne veulent pas produire autrement et faire des produits qui durent… n’empêchera pas la terre de bouillir... et ne va pas changer le capitalisme. [...]. La France est responsable de 1,5 % des émissions mondiales de CO2 : 368 millions de tonnes sur 24 milliards. Les Français auraient beau élire un vice-président tout vert, rouler à vélo et couper le courant, cela ne changerait strictement rien.... Le même journaliste poursuit en admettant que la gestion du climat ( et des autres questions environnementales) posent une question inédite à l’humanité, un véritable défi. « [...]Il faut, poursuit-il, que tout le monde participe et qu’il n’y ait pas de gros malins profitant sans rien faire de l’effort des autres[...] Ce n’est pas de proposer aux récalcitrants ( Les Etats Unis, ou la Chine...) la « modération » ou de changer le capitalisme... que viendra la solution[...] »

    On voit bien qu’il exclut comme étant sans effet : le cri d’alarme, l’exemplarité, la restriction volontaire...et le grand chambardement. Alors que propose-t-il ?
    « Prendre conscience (comme les écolos et Al Gore), taxer le CO2 (comme N. Hulot, Al Gore..), mais à l’échelle mondiale,.... [et] à condition de décupler les efforts de recherche et le développement des énergies propres...et à condition de ne pas opposer réduction des effets de serre et croissance. » (cf Rapport Stern sur lequel je reviendrai : « c’est le réchauffement qui menace la croissance. »

    Enchaînons par quelques réflexions de J.CL Fitoussi de l’OFCE (Le Monde du 27-9-06). Ce dernier fait en particulier référence aux travaux de Georgescu-Roegen (1906-1994) considéré comme le Père de la notion de décroissance. « Le processus économique, écrit Fitoussi (je cite librement), produit, du fait de ses multiples interactions avec la nature, des conséquences irréversibles. Nous puisons dans des stocks de ressources naturelles non renouvelables (pétrole, matières premières, etc.) et dégradons ou modifions qualitativement les fonds environnementaux en leur imposant un rythme d’exploitation supérieur à leur capacité de régénérescence (terres agricoles, eau, ressources maritimes, etc). »

    La loi d’entropie* nous rappelle que nous laisserons aux générations futures un patrimoine naturel moindre et moins adapté à leurs besoins que celui que nous avons hérité. Plus encore [...] Le rythme économique (la croissance, et donc la rapidité de prélèvement de ressources limitées) se libère du rythme écologique (la capacité de régénérescence ou de renouvellement de ces mêmes ressources, terres, eau,.. mais aussi biosphère, climat...).

    Le problème n’est pas susceptible de solutions politiques simples (ex. demander à la Chine ou à l’Inde de limiter leur dynamisme économique et donc leur prélèvement de ressources pour mieux assurer notre propre surconsommation). Nous ne pouvons imposer aux autres notre rythme « écologique ». En effet, notre moindre dynamisme économique tient essentiellement à notre niveau de vie qui résulte lui-même de notre surconsommation écologique.
    La décroissance ou même la stagnation au sein de nos pays développés impliquerait soit que l’on s’accommode des inégalités existantes, soit que l’on impose une nouvelle redistribution (autoritaire) impliquant une égale répartition des ressources...


    (1) je parle de ceux qui pensent que la prise en compte urgente des problèmes d’environnement est essentielle

    * entropie : dans l’univers, la quantité d’énergie libre (susceptible d’être transformée en travail mécanique) diminue avec le temps

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  • Contribution au débat (suite, H.G.)

    (III) Quelles solutions, quelles alternatives ?

    J.Cl.Fitoussi (que je cite librement) suggère « de puiser dans un gisement qui n’obéit pas aux lois de la thermodynamique et de l’entropie, l’augmentation des connaissances, [...] donc l’investissement dans l’éducation et la recherche – notamment d’énergies renouvelables et de tout ce qui peut réduire le contenu énergétique de notre niveau de vie – et dans la préservation de l’environnement, en inventant des moyens de ralentir le processus de « décumulation » des ressources naturelles...[...] La solution du problème écologique pourrait tout aussi bien être un accélérateur de croissance. A mi-chemin entre la nation et le monde, l’union européenne région riche s’il en est, pourrait acquérir un avantage déterminant si elle parvenait à combiner le règlement de son indépendance énergétique, de son approvisionnement, de la recherche dans les énergies nouvelles (*), la consolidation de son avance nucléaire(*) et la garantie de normes environnementales suffisamment intelligentes pour tenir compte de la diversité. »

    - (*) [On voit , au passage, où ça coince : l’ Europe opérationnelle, où est-elle ? L’investissement dans la recherche...mais quelle recherche ? Les OGM ? Les nanotechnologies ? avec toutes leurs ambiguïtés... Et ces « nouvelles énergies », comment seront-elles compatibles avec de vraies « énergies renouvelables » ? (cf le nucléaire et l’EPR, et le programme ITER). Voir dans O.France du jeudi 21 déc.p.56 ‘N14), courrier des lecteurs : « nucléaire et réchauffement climatique ».

    Relevons cependant que de plus en plus de réflexions, de programmes politiques, de pays, qui percevaient jusqu’ici les politiques du changement climatique comme un coût pour le développement, commencent à les voir comme des opportunités pour assurer la croissance d’une façon soutenable... Ils commencent à percevoir qu’il faudra consacrer à la recherche un budget important pour prendre en compte cette donne, qu’il faudra consacrer une part significative du PIB à la lutte contre le réchauffement, qu’il faudra contraindre les pays les
    plus polluants ( USA, Chine...) à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, qu’il faudra introduire une fiscalité écologique mondiale, qu’il faudra taxer l’importation de fruits (et beaucoup d’autres choses) exotiques ..., bref qu’il faudra introduire de la « régulation » dans la mondialisation...

    C’est précisément ce que préconise un rapport qui fait grand bruit, le rapport Stern (ancien responsable économique et monétaire de la banque mondiale), remis le 30 octobre à Blair.
    Que dit -il en substance ?
    Si les gouvernements n’agissent pas dans les dix ans, le réchauffement climatique provoquera le déplacement de 200 millions de personnes et la disparition de 40% des espèces vivantes. Le coût de cette catastrophe sera supérieur à ceux des deux guerres mondiales (+ de 5600 milliards d’euros) et elle provoquera une récession plus terrible que la crise de 1929...
    En choisissant l’angle économique le rapport Stern montre qu’il n’y aura plus de développement économique, de croissance assurée sans prendre à bras le corps le problème climatique. Il inverse donc le point de vue en disant : « c’est le réchauffement qui menace la croissance », rejoignant ainsi la bonne logique capitaliste. S’il n’y a plus de croissance, il n’y a plus de profit. Donc pour poursuivre une croissance génératrice de profit il faut rechercher la manière d ’intégrer la « donne environnementale et climatique » avec ses surcoûts incontournables mais de telle sorte que les profits puissent se maintenir.( A relier avec la communication et l’action des multinationales qui se font les apôtres du développement durable. Ainsi EDF, Total... etc. qui investissent dans l’éolien par filiales interposées pour empocher la plus-value de la revente à bon compte permise par la réglementation actuelle, etc...).

    Voilà peut-être où nous en sommes, du point de vue de l’économie libérale.

    Résumons : chez Al Gore, les journalistes cités et le rapport Stern, on peut relever, au delà du constat,
    3 points de convergence dans les orientations à prendre, :
    - (1)faire prendre conscience,
    - (2) taxer..(mais (1) et (2) à l’échelle mondiale),
    - (3) faire évoluer les technologies.

    Retenons que ces orientations identifient la combinaison imparable entre (1) action associative / politique : faire prendre conscience ; (2) action législative / réglementaire, ex. taxer/réglementer/ réguler/ répartir ; (3) action économique : réorienter les investissements ; la recherche, les axes du développement... etc.., à une échelle où cela a un impact...

    Retenons encore avec J.Cl Pierre (point de vue paru récemment dans O.F.) que Geogescu Roegen, père de l’idée de décroissance ajoutait au constat déjà repris par Fitoussi de l’écart croissant entre processus économique et processus écologique (entropie)... la dimension incontournable de la « répartition » et donc de l’équité dans cette répartition...(vaste question à développer...)

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  • Contribution au débat (suite, H.G.)

    (IV) Et nous, comment nous positionner dans tout cela ?

    Dans la période qui vient nous allons être sollicités +++ pour prendre position sur toutes ces questions et sur les meilleures stratégies pour que ça change...
    Il me semble que nous sommes un certain nombre à nous positionner à l’évidence dans le premier axe formulé plus haut : « faire prendre conscience ».

    Sur cet axe je ne partage pas la position du journaliste du Monde.(E. Le Boucher) qui dénie toute efficacité au témoignage, à l’exemplarité. Il existe une multitude de démarches volontaires, exemplaires, et souvent contagieuses... pour sortir du système et s’inscrire dans la décroissance.
    Pour autant, et sans vouloir prescrire à quiconque de s’y plier, je ne crois pas à la transposition à grande échelle d’une démarche radicale. Je ne crois pas que nous arriverons à inscrire tout le monde dans une démarche volontaire de décroissance, ou d’habitat écolo pur et dur (tel celui de P. Baronnet, d’Yves Gillen, etc..), ou d’une alimentation purement végétarienne ou encore d’une agriculture 100% bio, d’un monde sans nucléaire, tout de suite, etc...

    Si l’on admet que nous n’allons pas, tout seuls et par notre seul exemple, changer et le monde et les mentalités, il nous faut bien nous poser la question de tremplins, d’actions concertées avec d’autres...et peut-être sur des axes moins radicaux que ceux que nous aimerions promouvoir.

    Ainsi en va-t-il de notre intervention dans le cadre de l’agenda 21. Le développement durable et solidaire est, malgré ses ambiguïtés, un tremplin large sur lequel nous pouvons nous appuyer pour impulser un mode de raisonnement et d’action que potentiellement un nombre significatif de personnes de groupes, de catégories sociales peuvent reprendre à leur compte. Si tel est le cas, notre place est d’y participer - non pas pour encore et toujours dénoncer tout ce qu’ils ne font pas, mais pour inciter à faire plus et plus cohérent, pour tenter de mettre dans le coup - dans toutes les directions possibles - plus d’acteurs du territoire dans lequel nous sommes.

    Pour le reste, quel positionnement ... ?

    Croissance, décroissance ? Est-ce que le débat est bien posé pour s’inscrire comme alternative à l’échelle d’un état ou de l’Europe et au-delà ?

    Il va bien falloir continuer à produire..... Il va bien falloir maintenir/ corriger/ développer certaines activités pour vivre, manger, habiter, nous habiller, nous réchauffer, nous déplacer, nous distraire...et cela pour 9 milliards (bientôt) de terriens... et fournir du travail à ceux qui en ont besoin pour vivre...

    Mais produire/ économiser/ réduire quoi précisément ? Et comment produire mieux, autrement, échanger, répartir mieux, autrement, en prenant en compte les paramètres entrevus auparavant (monde fini, ressources rares, producteurs/ usagers/ consommateurs plus nombreux, menaces pressantes sur l’environnement (climat, eau, air..), guerres pour contrôler les ressources, échange inéquitable, chômage, travail précarisé, insécurité, ghettoïsation et communautarisme, investissements dans des recherches discutables ou dangereuses, etc (Voir le livre d’Attali, Une brève histoire de l’avenir) !

    Comment inscrire tout cela dans un vrai programme alternatif, porté par des forces à l’échelon national, européen, international ?

    Nous entrons là dans un domaine qui sort sans doute de la démarche associative, la question étant : quelles ruptures, quelles transitions, quelles priorités politiques, quelles orientations économiques, quelle Europe ??? et quelles forces politiques pour les porter ?.

    Par exemple allons-nous plutôt soutenir les collectifs anti-libéraux avec ou sans les altermondialistes et J.Bové, et avec le PC en tête ...avec la conviction que seule une rupture anti-libérale, même minoritaire, même à l’échelle française, est de nature à changer la donne.... mais aussi, ce faisant, avec le risque de laisser Le Pen s’inscrire pour le 2° tour et ensuite subir la solution Sarkozy...

    Ou allons-nous soutenir une gauche gouvernementale avec pour mot d’ordre essentiel (voter utile) de battre la droite...Il faudrait reconnaître que c’est un peu court, comme était courte, en 2002, le programme de Jospin puis la consigne de voter Chirac sans plus de conditions mises à cette option.

    Alors voter socialiste parce qu’ils proposent un
    programme crédible, approprié aux circonstances ...
    Mais où est donc ce programme ? Puisque ce n’est ni le programme de Strauss Khan, ni celui de Fabius, ni celui du PS, où est donc le programme de Ségolène Royal ? Ce que veulent les français, nous répond-on. Allons ! on sait bien comment chacun a sa manière de faire parler les français ou les travailleurs, ou le peuple...

    Gouverner pour quoi faire ?
    En s’appuyant sur quelles forces sociales, avec quelles alliances, pour quelles continuités ou ruptures, quels compromis avec le libéralisme, avec quelle prise en compte, au delà du discours, du défi écologique, de la dépendance nucléaire, d’une autre croissance soutenable ?

    La crédibilité n’est pas encore au rendez-vous et il y a du chemin à faire...Henri Guilbaud, 28-12-06

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