Le plan local d’urbanisme
notre commune dans 15 ans
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Le plan d’occupation des sols approuvé en 1994 ne permettait plus de répondre aux besoins de construction et il était temps de le réviser de fond en comble. La loi Solidarité et Renouvellement Urbains votée en décembre 2000 a défini de nouveaux objectifs pour les plans locaux d’urbanisme (PLU) : ne pas gaspiller l’espace, faciliter la rénovation de la ville sur elle-même, protéger l’environnement. C’est dans cet esprit que nous avons entamé la démarche avec l’appui du bureau d’études SCE de Nantes. La commission composée d’élus et de non élus a d’abord travaillé sur le diagnostic avant d’esquisser les grandes lignes du projet d’aménagement et de développement durables (PADD). Tout cela a été présenté dans des réunions publiques ; environ 800 personnes ont participé à ces réunions. Aujourdhui, la commission revoit les éléments de patrimoine, les tracés de chemins de randonnée et, dernièrement, les zones humides à protéger. Le projet sera présenté prochainement en conseil municipal et l’enquête publique aura lieu pendant l’été.
L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme qui va dessiner le visage de notre commune pour les années à venir s’est faite autour de six objectifs : accueillir les nouveaux habitants, organiser le développement économique, économiser l’espace, maintenir l’activité agricole, préserver le patrimoine, protéger l’environnement.
Accueillir les nouveaux habitants : le recensement de 1999 montrait un accroissement de population de 12,5 % depuis 1990, celui de 2004 enregistrait près de 10 % de résidents en plus. La conséquence a été la montée très forte du prix des terrains à bâtir avec le risque que seuls les plus aisés puissent s’installer à Questembert. Le nouveau PLU doit donc réserver à l’habitat des surfaces nouvelles si on ne veut pas voir les prix du foncier augmenter trop fortement.
Organiser le développement économique : notre commune aujourd’hui n’est pas une commune dortoir, car elle offre un grand nombre d’emplois dans les PME et dans les services. Mais il faut prévoir le développement des activités économiques pour les prochaines années. C’est pourquoi le plan réserve des espaces entre la zone de Kervault et la route bleue et bien sûr autour de l’échanger de la future quatre voies vers le Petit Molac. N’oublions pas cependant que nous sommes dans une communauté de communes et que le développement économique se fait à l’échelle de ce territoire...
Economiser l’espace : nous prévoyons que les nouvelles constructions devront se concentrer autour des zones déjà urbaniser pour éviter le mitage. Mais nous avons aussi repérer des secteurs de la ville où il serait souhaitable de densifier l’habitat et d’en faciliter la rénovation.
Maintenir l’activité agricole : le développement de l’habitat en zone à dominante agricole provoque des contraintes fortes pour les exploitations. C’est la raison pour laquelle nous avons limité l’extension des zones constructibles à la campagne en acceptant seulement les constructions dans les gros villages, en remplissant les dents creuses et en donnant une cohérence plus forte à ces hameaux.
Préserver le patrimoine : en ville, nous allons tenter de faciliter la rénovation du bâti ancien, tout en sachant qu’il n’est pas question de bloquer toute évolution. Qui aujourd’hui voudrait vivre dans une maison avec le confort du siècle dernier ? A la campagne, quand cela a été possible sans gêner l’activité agricole, nous avons choisi de favoriser la réhabilitation du patrimoine ancien, pour éviter de voir des bâtiments tomber en ruines.
Protéger l’environnement : le projet prévoit de vastes zones naturelles, et en particulier, il signale pour les protéger les zones humides qui constituent des réserves d’eau et des systèmes naturels d’épuration. Le plan prévoit également la protection de talus et de haies, et bien sûr des espaces boisés à conserver.
Publié le mardi 22 mars 2005.
Post-scriptum
Les documents sont toujours consultables en mairie.