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Campagne des municipales

Et s’il y avait des règles ?

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Les campagnes électorales de l’année dernière et les résultats pratiques que nous constatons aujourd’hui peuvent nous amener à réfléchir à quelques règles de bon sens. Ne parlons pas de « Ensemble tout devient possible », slogan si vague qu’il était forcément sans conséquences.
Rappelons-nous seulement : « Je serai le président du pouvoir d’achat ! »
et voyons ce qu’il en est aujourd’hui. Eh bien, à la lumière de cette expérience récente, il serait peut-être imaginable de se donner quelques règles.

Reconnaître les faits

La majorité que je dirige assume les responsabilités depuis 13 ans. Il est donc facile d’observer le bilan, tel qu’il est, avec ses ombres et ses lumières, sans tenter de travestir la réalité. quelles ont été les réalisations ? quelle est la situation financière de la commune ? Des documents publics, accessibles à tous, permettent de se faire une idée précise des réalités. Les élus de l’opposition ont, comme tous les citoyens, accès à ces informations.
Le chef de file de l’opposition est conseiller général depuis 2004 : qu’a-t-il apporté à la commune ? et même, regardant plus large, qu’a-t-il fait particulièrement pour le canton ?

Ne pas faire des promesses intenables

J’ai déjà cité le président du pouvoir d’achat, mais que dire des promesses du millier d’emplois évoqués récemment dans une réunion publique ? Je n’aurai pas la cruauté de rappeler d’autres promesses d’usines électorales. Regardez simplement les professions de foi des élections précédentes...

Respecter les Questembertois

Montrer du respect aux Questembertois, c’est bien sûr regarder les réalités, éviter les promesses mirobolantes, c’est aussi se tenir loin de la bêtise, de la haine et de la calomnie. Je suis persuadé que tous ceux qui auront le courage d’affronter le suffrage universel le feront parce qu’ils ont le projet d’agir pour le bien de notre commune. Et à ce sujet, je voudrais rappeler une anecdote vécue. Quelque temps après une campagne électorale, j’ai reçu la visite, à la mairie, d’un vieux monsieur, dont je savais que ses opinions étaient bien éloignées des miennes. Pourtant, le connaissant depuis très longtemps, j’avais pour lui un respect profond et je sais que, malgré nos différences, il avait aussi de l’estime pour moi. Et voilà qu’il me dit : « Je viens faire devant toi une démarche difficile, je viens te prier d’accepter mes excuses » . Je reste perplexe, je ne comprends pas de quoi il pourrait bien s’excuser auprès de moi. Et il m’explique : « Voilà, j’ai moi aussi participé à répandre sur toi et ta famille une rumeur scandaleuse. Maintenant, je me rends compte que tout cela n’était qu’une infamie, et j’en suis vraiment désolé. »

La pratique de la calomnie n’est pas nouvelle, et encore moins pendant les périodes électorales, et comme le disait un spécialiste de la propagande, « plus le mensonge est gros, plus il passe ».

Un vrai débat démocratique

Qu’il y ait des opinions différentes, c’est normal, que les réalités soient vues selon des points de vue opposés, c’est naturel. Mais travestir sciemment la réalité, faire des promesses qu’on sait ne jamais pouvoir tenir, c’est vraiment prendre les Questembertois pour des imbéciles. Et j’ai trop de respect pour mes concitoyens pour me laisser aller à ces travers trop communs dans les campagnes électorales.

Publié le jeudi 14 février 2008, par Paul Paboeuf.

Messages

  • L’utilisation de la calomnie comme « argument » politique est, hélas, une pratique répandue. Comment a fait Anselin à Ploermel ? comme l’a écrit Yves Paccalet dans « l’humanité disparaîtra, bon débarras », page 72 : « Le péril éventuel que mon voisin fait peser sur moi exige que je l’attaque et que le l’écrabouille. Physiquement par la guerre. Devant la justice avec un bon avocat. Ou sur la place publique en recourant à la calomnie. »
    C’est en gardant une vision saine, une véritable éthique que tu vas encore gagner cette fois, Paul. Mais sans ma voix puisque je n’habite plus Questembert...

    Voir en ligne : http://bontemps.hautetfort.com

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  • Nous habitons Questembert depuis 2004 et ,comme de nombreux habitants de la Commune,nous apprécions l’efficacité, la disponibilité et la proximité de Paul Paboeuf, toujours à l’écoute des citoyens, des associations et des entreprises.

    Nous avons pu constater que Paul Paboeuf connait bien les dossiers et qu’il s’implique avec détermination pour impulser une dynamique forte en faveur du développement de Questembert, avec toujours le sens du travail collectif, le souci de l’intérêt général, les valeurs de justice sociale et de solidarité.

    Sachant pouvoir compter sur son dévouement et sur son expérience nous lui apportons tout notre soutien.

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