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Présidentielle, la gauche confirme à Questembert

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Les résultats du deuxième tour montrent la force de la gauche à Questembert : François Hollande l’emporte nettement devant le président sortant avec près de 13% d’écart (56,35% contre 43,65%). Il accroît son score de 1015 voix, largement au-delà du total des voix de gauche du premier tour, tandis qu’avec une progression de 715 voix, Sarkozy stagne au niveau des voix de droite et d’extrême droite.

Rassemblement de la gauche et des républicains

Au second tour, F. Hollande a d’abord réuni toutes les forces de la gauche mais il a aussi regroupé très largement au-delà de son propre camp, il a montré sa capacité à rassembler, parce qu’il est porteur des valeurs partagées par beaucoup de citoyens autour de la devise de la République, liberté, égalité, fraternité. Les humanistes, qui se situent dans la lignée des fondateurs de la démocratie chrétienne en particulier, ne pouvaient pas se reconnaître dans des thèses marquées par la haine de l’autre. Clairement, les électeurs de F. Bayrou, pour une bonne part, se sont reportés sur François Hollande.

A Questembert, ce résultat est une grande satisfaction : il montre la confiance que nos concitoyens nous accordent depuis 1995. J’en profite pour rappeler que cette année-là, à quelques semaines des municipales, Chirac n’avait devancé Jospin que de 25 voix. J’y avais vu un signe favorable pour les élections municipales du mois de juin suivant. Le vote d’aujourd’hui montre que les électeurs reconnaissent que nous tenons nos engagements.

Dans tout le canton, la progression est notable, François Hollande est majoritaire, sauf à Péaule et à Pleucadeuc, où, sans devancer son adversaire, il augmente le nombre de voix.

La participation a été plus forte au second tour, mais le nombre de blancs et nuls s’est accru fortement, probablement du côté des électeurs du FN et, dans une moindre mesure, des supporteurs de F. Bayrou.

Les résultats nationaux ont confirmé la victoire de F. Hollande. C’est une bonne nouvelle, mais les difficultés commencent et le nouveau président en est conscient. Rappelez-vous, il n’a promis que ce qu’il savait pouvoir tenir, dans un contexte qui sera très difficile, vu l’état dans lequel se trouve notre pays. N’attendez pas de miracle, mais plutôt comme disait Churchill : « du sang, de la sueur et des larmes. »

Une majorité de députés pour soutenir le président

Le président Hollande aura besoin du soutien d’une large majorité de Français et donc d’une majorité solide à l’Assemblée Nationale. Et ça commence maintenant.

Pour ma part, je soutiendrai sans réserve Paul Molac, le candidat investi par le PS, l’UDB et les Verts. L’union est nécessaire entre les forces de progrès, elle doit dépasser les ambitions personnelles - fussent-elles honorables. en 2007, j’aurais eu quelques bonnes raisons de présenter ma candidature aux législatives, c’eût été une ambition légitime, j’avais préféré - parce qu’il faut mettre ses actes en accord avec ses paroles - faire avancer la candidature d’une jeune femme, Béatrice Le Marre.

Paul Molac, ancien président du Conseil Culturel de Bretagne, sans appartenir à aucun parti, est proche de Jean-Yves Le Drian. président de la Région Bretagne. C’est un de ces humanistes de gauche qui ont largement contribué à la victoire de François Hollande. Il représentera dignement notre circonscription à l’Assemblée Nationale.

Sa suppléante est Régine Le Viavant, conseillère municipale à Questembert, et déléguée au CCAS.

Publié le lundi 7 mai 2012, par Paul Paboeuf.

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