Pour que notre ville reste attractive et dynamique
La tribune de nos élus dans le bulletin municipal de janvier
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Bonne année 2017
Que chacun/chacune d’entre vous reçoive nos vœux pour cette année 2017. Qu’elle vous garde en bonne santé et vous accorde tout le bonheur et toute la réussite que vous souhaitons. Et tout cela, dans un monde qui retrouve la paix, dans un pays qui retrouve assez de confiance pour décider sereinement de notre avenir collectif lors des élections cruciales de cette année.
Nous souhaitons aussi que Questembert et la communauté gardent l’ambition d’un développement équilibré et solidaire et sortent de la torpeur qui semble s’installer. Soulignons les belles réalisations en cours que nous avions initiées : la maison pluridisciplinaire de santé, l’aménagement du quartier de la gare.
Sans radoter, il nous faut dire et redire que la suppression des Festives Halles est un mauvais coup porté à l’image de notre ville. Puisque, semble-t-il, les questions d’argent sont les seules qui vaillent pour la majorité, comparons : sur 20 ans (moins 1 !), les Festives Halles auront coûté 800 000 Euros, ce qui n’est pas rien... Mais que dire alors des 700 000 Euros inscrits au Programme Pluriannuel d’Investissement (2016-2019) présenté en mars dernier pour le projet Cité équestre ? N’ayons pas trop d’illusions sur l’impact économique de cette affaire, mais personne ne peut raisonnablement croire que ce projet puisse avoir un rayonnement comparable et une adhésion populaire qui fassent oublier ce que nous apportaient les Festives Halles. Et ce ne sont pas les « animations » proposées récemment qui vont redonner de la vigueur au centre-ville.
Quant au projet communautaire, il manque sérieusement de souffle. La rénovation du Moulin Neuf pourtant est un vrai beau projet – en dépit des risques, mais il faut savoir en prendre. Malheureusement, l’élaboration du PLU intercommunal va se réduire à un exercice technocratique sans implication des acteurs du territoire. Si peu de choses pour le développement économique et l’emploi, pour la transition énergétique...
Pourtant, ne sombrons pas dans le déclinisme en dépit des nuages amoncelés, et, avec Gaston Berger, qui réfléchissait sur la prospective, soyons persuadés que « Demain ne sera pas comme hier, il sera nouveau et dépendra de nous. Il est moins à construire qu’à inventer. »
Publié le jeudi 19 janvier 2017, par .