Des cols bleu-blanc-rouge

Le signe distinctif des MOF (Meilleurs Ouvriers de France) c’est le col bleu-blanc-rouge cousu à la veste. Et ils étaient une bonne douzaine
autour de Stéphane Henrio, le chocolatier qui organise le salon de Vannes, et d’Yves Thuriès, le patron du Grand Ecuyer à Cordes, mais aussi éditeur du magazine de la gastronomie, Thuriès Magazine. Mais il y avait aussi Michel Grobon (photo ci-dessous), qui a travaillé entre autres pour le président Reagan, et d’autres grands de la cuisine, de la pâtisserie et du chocolat. Le concours de Meilleur Ouvrier de France est très sélectif : après une première étape régionale, le prix est décerné à Paris... Mais le jury peut estimer qu’il n’y a aucun concurrent digne du col bleu-blanc-rouge, ou au contraire qu’ils sont deux, trois ou quatre à le mériter. Et ensuite, il faut continuer à se montrer à la hauteur de la distinction : « un challenge qui vous fait marcher toute votre vie », disait l’un d’eux.

Le premier prix du concours pour un apprenti du Bretagne

La valeur n’attend pas le nombre des années, la réussite de Baptiste Denieul, apprenti cuisinier du Bretagne qui a remporté le concours « Foie gras-chocolat » organisé dans le cadre du salon. A 19 ans, il a damé le pion à des spécialistes chevronnés. « Une réussite qu’il doit à son talent, mais aussi à sa volonté farouche de progresser, » souligne Frédéric Orillac. Et une grande fierté pour le chef Alain Orillac et son pâtissier Jérémy Le Calvez.

Le Bretagne et le rayonnement de Questembert

Présent au salon du Chocolat, le Bretagne contribue de tout son prestige au rayonnement de notre ville. L’hôtel, comme on disait autrefois, a été étoilé par le guide Michelin dès 1917... et il a conservé cette distinction sans discontinuer depuis. A voir l’enthousiasme de ses pairs, elle est parfaitement méritée.