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Des nouvelles du frelon asiatique

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Une question a été posée lundi 26 janvier, à la fin du Conseil Municipal sur la lutte contre la prolifération de Vespa Velutina, nom latin de la petite bête. La réponse apportée tant en ce qui concerne la destruction des nids que le piégeage des femelles fondatrices peut sembler trop succincte. C’est pourquoi il serait bon de la préciser.

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Un spécimen

Les conclusions de la réunion organisée par Joël Labbé le 31 octobre 2014 préconisaient la prise en charge totale de la destruction des nids par des financements croisés Conseil Général / Communautés de communes / Communes. Elles mettaient aussi en avant la nécessité de piéger les femelles fondatrices au tout début de leur activité de ponte.

Destruction des nids

C’est lorsque les feuilles sont tombées que souvent l’on découvre les nids. Et ce n’est plus la peine de les détruire, ils vont disparaître tous seuls avec les intempéries. L’idéal serait de les détruire entre la mi-mai (certains auteurs disent mi-avril) et la mi-octobre (moment auquel les femelles fondatrices de l’année suivante s’envolent pour s’accoupler).
Encore faut-il les voir !

Encore faut-il avoir les moyens de payer ! Car c’est bien là que se situe le problème de la destruction. Le frelon asiatique n’étant classé que comme nuisible de catégorie 2, la prise en charge sa destruction n’incombe à personne. C’est pourquoi, il avait été suggéré ce financement croisé dont il est question plus haut. Si le Conseil Général s’est bien saisi de l’affaire (voir l’article du Télégramme), ce sujet, à ma connaissance, n’a été évoqué ni en Conseil Municipal, ni en Conseil Communautaire. C’est pourtant un point essentiel.

Mais rien n’est perdu : on a encore un peu de temps d’ici les beaux jours !

Piégeage des femelles fondatrices 2015

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Un autre spécimen

Détruire les nids n’est certes pas inutile, mais c’est très largement insuffisant. Une expérience dans le nord-ouest de la Loire-Atlantique a montré clairement les limites de cette technique utilisée seule.

C’est pourquoi il faut y associer le piégeage des femelles reproductrices. Ce piégeage peut avoir lieu entre la mi-février et la mi-mai, période où elles sortent de leur nid hivernal pour rechercher la nourriture de leurs larves. Passée cette époque, ce sont les ouvrières qui s’en chargeront et les reines pourront se consacrer totalement à la reproduction (on parle de nids comptant jusqu’à dix-mille individus)

On pourra reprendre le piégeage vers la mi-octobre (jusqu’aux premiers froids). On visera cette fois les femelles fondatrices de 2016.

La fabrication d’un piège

Personnellement, j’ai retenu celui, sélectif, proposé par le GDSA17, mais il en existe d’autres.

Des chercheurs de l’INRA ont découvert qu’un piège contenant déjà un frelon attirait plus qu’un piège vide. Il serait intéressant de voir si lorsqu’on a un frelon on peut se passer d’appât, ce qui protégerait les autres insectes.

Pour les apiculteurs (mais ils doivent déjà le savoir), il semblerait qu’installer les ruches dans un poulailler (avec de vrais poulets ayant été éduqués par des poules) serait très protecteur : les frelons ayant un vol stationnaire à la sortie des ruches seraient une proie facile pour les gallinacées ! A vérifier, quand même !

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Fabrication d’un piège

Alors, bonne chasse !

Publié le samedi 31 janvier 2015, par Henri Trélohan.




Post-scriptum

Le compte-rendu du comité de pilotage du 1er décembre 2014 :

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