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Le conseil s’engage dans un agenda 21

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Si on excepte la décision de s’engager dans un agenda 21 local (voir l’éditorial), la réunion du mois de mai a été presque un conseil de routine, malgré les exposés de M. Lubert sur l’association Marie Balavenne et de Mlle Corignet sur les modes de fonctionnement et de gestion des salles culturelles. En effet, le conseil doit valider des propositions comme les indemnités aux piégeurs de ragondins et aux stagiaires. Il doit aussi statuer sur les projets de lotissements dans les zones Na. Ou bien tirer au sort dans la liste électorale les 12 personnes susceptibles d’être désignés comme jurés d’assises.

En ouverture, M. Lubert a présenté le projet de l’association Marie Balavenne qui accueillera à Questembert et à Saint Vincent-sur-Oust des handicapés dans un foyer occupationnel. Le foyer de Questembert est construit par Bretagne Sud Habitat (Office Public Départemental HLM) sur un terrain mis à disposition par la commune. La commune prend également à sa charge les voiries et réseaux et, au total, la somme n’est pas neutre pour le budget : plus de 50000 Euros.

Au cours de son stage, Aurélie Corignet, étudiante en quatrième année à l’université Rennes 2, a exploré les modes de fonctionnement et de gestion des salles culturelles de notre secteur : le Vieux Couvent à Muzillac, le Dôme à Saint Avé, Athéna à Auray, la petite scène à Saint Nolff, la salle de Sarzeau. Dans la plupart des cas, les salles sont gérées en direct par les services de la commune, parfois cependant, la gestion a été confiée à une association. Dans les deux cas, la difficulté est de maîtriser les coûts tout en offrant une politique culturelle de qualité. En Ille et Vilaine, les communes de Pacé, de Pont Péan, de Chateaugiron ont fait le choix de la délégation de service public. Une société extérieure gère l’équipement en fonction du cahier des charges défini par la collectivité : ce système permet de mieux contrôler les dépenses et d’augmenter les recettes, car la société gestionnaire a intérêt à rentabiliser l’équipement.

Parmi les petits sujets, le conseil a aussi délibéré pour une étude historique sur la chapelle du Bodan. Quoi que dise l’opposition, cette étude fera la synthèse des sources connues et, nous l’espérons, apportera des éclairages nouveaux sur ce bâtiment qui, selon les spécialistes, est un des plus intéressants de la commune. C’était, paraît-il, une économie à faire.... mais les mêmes qui nous parlent d’économies nous ont suggéré de faire de l’immeuble Macé, rue des Halles, une « maison du patrimoine et des artistes locaux »... Bonne idée, peut-être, un peu chère, sûrement.

Publié le dimanche 19 juin 2005.




Post-scriptum

Un rappel : tous les conseillers reçoivent avec la convocation une note de synthèse sur les sujets qui vont être mis à l’ordre du jour et il leur est toujours possible de solliciter des renseignements complémentaires. Après la délibération du conseil, les documents deviennent accessibles au public.

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