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Questembert, la ville où plus rien ne se passe ?

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Fidèle lecteur du « plus grand quotidien régional », je cherche chaque jour les informations sur notre ville... sans trouver grand chose. Je ne manque pas non plus d’aller voir ce que produisent les autres médias sur la vie locale, et je fais le même constat. Admettons que c’est le temps des vacances. Mais quand même.

Randonnée pédestre, alcooliques anonymes

Les randonnées pédestres de la BO et les rencontres des alcooliques anonymes sont les « événements » de l’actualité locale. Soyons justes : la soirée Estivales avec Phil Barouf est annoncée dans l’agenda, comme le concert de lundi matin à 11h. Mais sans accroche particulière pour le lecteur.

Une ville atone ?

Ce n’est malheureusement pas seulement la torpeur provoquée par la canicule ni le doux farniente des vacances. L’actualité des communes aux alentours, même pas des chefs-lieux de canton !, est plus nourrie que celle de Questembert. Il manque l’impulsion qui permettrait le foisonnement, qui montrerait que malgré tout, il se passe des choses à Questembert. Qui devrait s’en charger ? L’office de tourisme, oui sans doute, et il le fait pas son agenda... mais sans évidemment donner la primeur à notre ville, qui est d’ailleurs absente de la programmation des « mardis de pays ». Ou alors le « comité des fêtes » ? Pourquoi pas ? Mais globalement, l’impulsion devrait venir de la municipalité. Et là-dessus, elle est aux abonnés absents.

Deux suggestions pour ces jours-ci

Ce soir, samedi 28, à 21 heures, un concert gratuit dans le cadre des Estivales de l’office de tourisme sous les Halles : Phil Barouf et les Intellectuels. Du Rock, mais très marqué par l’atmosphère du Jazz. Un extrait pour vous donner envie :

Lundi matin, à 11h, dans l’église, un concert proposé par l’association les Orgues de Questembert (entrée gratuite, libre participation) : Véronique Le Guen, à l’orgue, interprétera des oeuvres de René Vierne (1878-1918), Bela Bartok (1881-1945), Mickaël Gaborieau (né en 1974), Edmond de Polignac (1834-1901). Et elle accompagnera le baryton-basse Ronan Airault dans des oeuvres de Ralph Vaughan-Williams (1872-1958), Jean Cras (Brest 1879-Brest 1932), Paul Ladmirault (1877-1944).

Véronique Le Guen à Guérande

Ronan Airault dans la Chanson à Dulcinée de Jacques Ibert (1890-1962)

Publié le samedi 28 juillet 2018, par Paul Paboeuf.

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