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Des cheminements doux... un peu durs

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La commune vient d’aménager quelques centaines de mètres de « cheminements doux. » Entendez par là des passages adaptés aux piétons et cyclistes, car le « développement durable » c’est tendance. Mais la réalisation conduit à s’interroger.

Des bouts ici et là

Des bouts, ici et là ! Sur l’avenue des Bruyères, 200m, et 400 m sur l’avenue de Bel-Air. Bien sûr, les riverains de Bel-Air avaient raison de réclamer un aménagement plus soigné que celui qui avait été dessiné il y a bientôt 15 ans. Et les habitants des nouveaux lotissements du Loën et de la Pivelière pouvaient à juste titre demander le prolongement du cheminement sablé qui s’arrêtait à l’entrée de la Croix du Sud.

Rappelons cependant que, dans les cartons du bureau d’étude voirie, il y avait en 2014 une étude assez détaillée d’un projet de continuité cyclo-piétonne dont l’objectif était de sécuriser la liaison entre la rue du Pont à Tan (cité scolaire, salles de sports, Asphodèle) et le Pont-Digo, point à partir duquel vous pouvez aller à pied ou à vélo jusqu’au Godrého ou jusqu’au giratoire de Kervault.

Du côté de Kervault, le principe qui avait été retenu permettait de joindre la rue des Lilas au cheminement existant le long du Parc d’activités à partir du giratoire, au besoin en créant une passerelle de bois pour franchir le ruisseau.

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Raser le talus, faire une passerelle

Eh bien non, vous traverserez à la rue des Châtaigniers – très bien pour rejoindre la ville – et vous retraverserez au giratoire... Sauf si vous choisissez le « boviduc, » le passage sous la route. Dangereux pour la traversée, peu confortable pour le boviduc.

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Traversez ici, vous retraverserez plus loin

Béton et bitume

Aujourd’hui, les urbanistes renoncent quand c’est possible aux bordures de béton et choisissent les revêtements perméables plutôt que l’enrobé de bitume. Cependant les bordures sont parfois nécessaires pour sécuriser la traversée des piétons en 2 temps.

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Des bordures efficaces pour sécuriser la traversée en 2 temps

Mais dans bien d’autres cas, on peut facilement s’en passer et choisir un revêtement plus doux. Dans ces deux chantiers, on a préféré bitume et béton. Un choix sûrement coûteux et peu cohérent avec les critères du développement durable.

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Béton et bitume à Bel-Air

Comme on le voit dans cet extrait de la note de synthèse du conseil de septembre 2016, c’est l’entreprise Colas (ex SACER) qui a remporté le marché pour 234 K€ HT. La partie « paysages » a été sous-traitée à Duval. Des entreprises solides et sérieuses. On peut regretter cependant que nos jardiniers municipaux n’aient pas pu réaliser cette partie du projet : ils en ont la compétence... et ils sont fiers de pouvoir réaliser du neuf. Mme le maire nous a expliqué qu’ils avaient déjà trop de travail et que l’équipe a été réduite du fait d’arrêts maladie. Peut-être, il est vrai aussi que l’entretien du giratoire de Bel-Air va être très coûteux en heures de travail. Beaucoup plus qu’un simple bosquet de châtaigniers !

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Résultat d’appel à concurrence pour le chantier (CM sept 2016)

Publié le mercredi 22 février 2017, par Rédacteur.

Messages

  • existe il une véritable volonté de faire cohabiter d autres moyens de transport sur la commune ?

    arpentant à vélo la commune je ne comprends pas toujours la logique des aménagements et la continuité de ceux ci .

    Les feux des buttes ne se déclenche pas à la pression d’un boyau de vélo coté maison des jeunes et ,s’est le seul feu à ne pas avoir son bouton poussoir pour forcer la mise au vert .
    Jean Pierre Le métayer a fait la remarque dernièrement au conseil municipal.
    Il y a urgence .
    Faut il passer au rouge ,contourner l ’obstacle ou attendre l’accident pour réagir ?

    Le revêtement de certaines rues de contournement ne sont pas dignes .
    Cela peut meme blesser le sabot d’un cheval .

    Au delà du centre les cheminements doux sont ils prévus pour créer des jonctions avec les villages de Questembert et les communes limitrophes ?

    Répondre à ce message

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