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Climat de terreur dans la ville ?

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« Terreur dans la ville, » titrait le Télégramme du 30 avril en rendant compte d’un jugement rendu par le tribunal correctionnel à l’encontre d’un SDF. Sans doute un peu exagéré, mais ça fait vendre ! Reconnaissons cependant qu’autour du SDF condamné s’était agglutiné un groupe de jeunes qui ont multiplié les incivilités, les bagarres et les dégradations sur des biens publics et privés. Mais il faut préciser que les faits remontent à l’été 2013 et que la comparution devant la justice est d’abord le résultat du travail méthodique de la gendarmerie.

L’action décisive de la gendarmerie

C’est à la fin août 2013 qu’ont été obtenus les premiers résultats probants : recoupant les informations, interrogeant les suspects, persuadant (avec difficulté !) les victimes ou les témoins d’apporter leur concours, les enquêteurs ont pu présenter au procureur des éléments suffisants pour conduire à des réponses judiciaires précises et efficaces. En octobre, j’avais eu l’occasion de défendre les intérêts de la commune pour des tags et autres dégradations imputés à deux jeunes gens de la bande qui gravitaient autour du chef de bande.

Après une perquisition dans le squat qu’il occupait en ville (pas de signalement du voisinage !), les gendarmes ont récolté de nouveaux éléments qui sont venus éclairer le travail des enquêteurs. Mais il a fallu encore du temps pour parvenir à des résultats irréfutables...

Là-dessus, le personnage a quitté Questembert - personne ne s’est plaint - pour aller du côté d’Auray avant de s’évanouir dans la nature. Enfin, grâce au pistage d’un mobile dérobé, il a été localisé à Redon, où les gendarmes l’ont interpellé avant de le présenter en comparution immédiate.

Le calme revenu : ce n’est pas un miracle

On le voit, la condamnation prononcée à la fin du mois d’avril est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Et non pas un (premier) miracle dû à la nouvelle municipalité, comme le donnerait à penser l’interview du commerçant qui affirme sans rire : « Depuis un mois et demi, on n’a plus peur de se promener dans le secteur des Halles ! » Non, après des moments difficiles, le calme est revenu à la fin de l’été avec l’éloignement des deux mineurs les plus violents et grâce à la présence incessante des gendarmes sur le terrain... à un moment où ils devaient aussi protéger les biens publics et la sécurité des gens contre les démolisseurs de portiques Ecotaxe (les Bonnets Rouges !) ou les destructeurs de radars au bord des routes.

Le sujet n’étant pas nouveau, vous trouverez la copie en pdf de mon éditorial du mois d’octobre dans le bulletin municipal

Voir ici l’article d’Ouest-France

Le lien vers le Télégramme ne permet d’accéder qu’au titre. Vous trouverez une copie de l’article ci-dessous.

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L’article du Télégramme

Publié le lundi 19 mai 2014, par Paul Paboeuf.

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