Accueil > Du côté de Questembert > Rigueur, vous avez dit rigueur ?

Rigueur, vous avez dit rigueur ?

    Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.

Si on en croit les sondages, les prochaines élections municipales ne sont pas des élections politiques pour une majorité des Français. Il est vrai que la plupart des électeurs voteront pour l’équipe de candidats qu’ils estiment la plus capable de gérer les affaires de leur commune.
Et pourtant ... politiques nationale et communale sont liées.

Quelques exemples :
- Le premier ministre Fillon a estimé que ,notre pays étant en faillite, il faudra geler les dotations d’état aux communes ( dotations de fonctionnement et d’équipement )
- Le ministre de l’éducation nationale et ses services contestent la scolarisation des enfants de moins de 3 ans à l’école maternelle.Les actions du collectif « maternelles en danger » à Questembert et dans de nombreuses communes de Bretagne montrent l’attachement des parents d’élèves, des enseignants et des élus au choix possible pour les familles de scolariser les enfants de moins de 3 ans.
- Et si les enfants de moins de 3 ans ne sont plus scolarisés, le financement de la garde de ces enfants sera à la charge des familles et des communes. Ces dernières années, la politique incitative de la C.N.A.F. ( Caisse Nationale d’Allocations Familiales ) a permis aux collectivités ( dont la commune de Questembert ) de créer des structures d’accueil ( maisons de l’enfance, relais d’ assistantes maternelles, centres de loisirs, activités péri et extra scolaires ), ceci dans le cadre des contrats enfance et temps libre. Mais aujourd’hui, les nouveaux contrats enfance-jeunesse remettent en cause l’engagement de l’Etat et de la C.N.A.F. , et plafonnent le financement des actions communales .
- Autre restriction : celle du nombre de postes d’enseignants dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat à la rentrée 2008. Une pétition d’un collectif d’élèves du Lycée Marcelin Berthelot de Questembert, où la suppression de 5 postes d’enseignants est programmée, demande au ministre de l’éducation nationale « de ne pas procéder à ces restrictions qui entraineront des effectifs trop élevés dans les classes et par conséquent des conditions de travail qui ne contribueront pas à la réussite de chacun. »

A notre connaissance, le conseiller général Michel Burban n’a pas voulu la signer. En cela, il est en accord avec le parti politique dont il est membre. Pourtant, l’avenir des établissements scolaires, de leurs élèves et celui des communes du secteur sont liés ... comme sont liées politiques communale et nationale.

Gérard Launay , adjoint à la jeunesse et aux sports.

Publié le lundi 18 février 2008, par Gérard Launay.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document