Depuis très longtemps à gauche, depuis 1979 au PS

Je n’ai jamais caché mon engagement à gauche et plus particulièrement au PS, tout en étant respectueux des choix que d’autres de mes amis pouvaient faire. J’ai eu des périodes de malaise en particulier dans les années 90 (Congrès de Rennes, fin du second septennat de Mitterrand), j’ai participé aux clubs Convaincre de Michel Rocard, aux rencontres des clubs Témoins à Lorient (les amis de J. Delors avec Jean-Yves Le Drian, F. Hollande et bien d’autres). J’ai suivi avec intérêt la démarche des « Transcourants » à la même époque.

A certains moments, j’ai osé

A un moment où la gauche était au plus bas, en 1993, j’ai accepté d’être le candidat du PS dans la 4ème circonscription : il fallait du cran pour faire campagne cette année-là. Aux élections municipales de 1995, j’ai remporté la mairie à la tête d’une liste où les militants PS étaient rassemblés avec des gens d’horizons divers, mais motivés par l’intérêt général. En 1997, alors qu’un accord national avait réservé la circonscription aux écologistes, j’ai préféré porter les couleurs d’une gauche ouverte et active contre les logiques d’appareil... et j’ai réussi à mettre en ballottage l’indéboulonnable Loïc Bouvard.

En 2002, après l’élimination de Lionel Jospin (vous vous rappelez, il n’était pas assez à gauche !) j’ai encore été le candidat du PS. En 2007, alors que certains me donnaient vainqueur possible, j’ai choisi de favoriser la candidature de Béatrice Le Marre qui a échoué de moins de 500 voix à battre le sortant.

En 2012, j’ai apporté mon soutien à Paul Molac qui a enfin réussi à prendre le siège à la droite. Je sais déjà que je le soutiendrai pour les législatives du mois de juin : j’apprécie ses qualités personnelles et son bilan est inattaquable.

Perplexe

Mais qui soutenir pour la présidentielle ? Membre du PS, je devrais me rallier au candidat vainqueur des primaires... Mais je me sens bien éloigné de ce qu’il est, et je ne me reconnais pas dans ses propositions.

Difficile pour moi cependant de me rallier à la candidature d’Emmanuel Macron : trop « personnel » dans sa démarche, il se présente en homme providentiel et je ne crois plus à la providence...

Mais nous sommes aussi en face de la menace de l’extrême-droite. C’est le point crucial : je me déterminerai là-dessus.