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Après le premier tour...

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Les résultats sont tombés : la poussée du FN a été à peu près contenue sur notre territoire, et la participation a été bien meilleure qu’annoncé par les médias. Il reste cependant le tour décisif : c’est le moment de bien peser sa décision.

Un débat nécessaire

Aux municipales de 2014, Mme Martin avait refusé le débat. Pour le premier tour, elle aussi refusé de participer à la confrontation organisée à Pluherlin, à laquelle ont participé les quatre autres listes en concurrence. Cette fois, il ne faut pas de faux-fuyant ; car cette confrontation démocratique est un moyen évident pour que les électeurs puissent se faire une idée des personnalités - c’est important - et des projets pour le canton et le département.

Ne pas se tromper d’élection

Dans cette élection, politique bien sûr, mais d’abord de politique locale, il ne s’agit pas de changer le président de la République, ni le gouvernement, il s’agit simplement et c’est déjà beaucoup d’élire pour 6 ans des hommes et des femmes qui vont gérer les affaires du département. Qui est le mieux au contact des problèmes de la vie quotidienne pour les personnes âgées, pour les handicapés, pour les familles, pour les gens en difficulté d’insertion ? Qui va prendre à bras le corps la question du collège Jean-Loup Chrétien de Questembert, où sont entassés près de 850 adolescents dans des conditions très dégradées ? Qui va enfin traiter sérieusement la mise en sécurité de la D 775 ? Qui peut oser l’innovation sociale pour développer les circuits courts dans la restauration des collégiens ? Qui a montré la capacité à s’investir dans le développement de notre territoire au niveau communal ou intercommunal ?

Dimanche, le choix sera clair : confier les affaires de notre canton à des candidats dont vous récusez déjà l’action à la tête de leurs mairies respectives ou soutenir ceux dont les capacités et l’engagement ont été démontrés par leur action au service de tous.

Publié le mardi 24 mars 2015, par Paul Paboeuf.




Post-scriptum

Vendredi dernier, l’ancien conseiller général du canton affirmait que l’ancienne municipalité était passée à côté de multiples aides du Conseil Général ! Piètre mensonge : les règles officielles d’attribution des subventions par le CG sont connues et nous avons bien sûr fait passer tous les dossiers susceptibles d’être aidés. A moins que son aveu signifie qu’à côté des règles officielles, il y en a d’autres, non écrites : celle du clientélisme et du copinage. « Si vous êtes sages, si vous votez pour le bon camp, vous serez récompensés... » Drôle de façon de faire de la politique ! Et on s’étonne après de la montée de l’extrême-droite.

Messages

  • Tout est dit ou presque ! Comme d’habitude Paul nous livre une analyse pleine de bon sens. Je me permets de rajouter une réflexion d’un oeil extérieur. En effet j’ai été facteur dans votre secteur et je ne peux m’empêcher de suivre votre actualité...l’envie de changement de Questembert m’a attristé mais après tout c’est humain. Par contre, dans mon esprit, il apparaît logique de faire ses preuves dans un domaine avant d’en viser un autre. À moins d’avoir raté des épisodes je ne pense pas que ce soit le cas concernant madame le maire de Questembert. Aussi j’ose espérer que ce n’est pas une simple frénésie de pouvoir qui l’attire mais je fais confiance aux électeurs du secteur pour en juger !...
    Amicalement à ceux qui me reconnaîtront
    Michel

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  • Quand je fais les comptes, je me dis que l’étoile de Mme Martin a sérieusement pâli... Seraient-ce les premiers effets de ses choix vis-à-vis des associations ?

    Un message plus fort, dimanche ? Chiche !

    Répondre à ce message

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