4 avril 2008, 10:55, par Le Bobo de service (Bijao Ostensiblement Borné et Obstiné)
Que mes délires ne vous fassent pas rire, c’est plutôt rassurant pour vous. Que ma prose soit à la limite de la lisibilité, je l’admets, et c’est promis : je vais fais un effort. C’est pourquoi je vous réitère mon discours, sans blaguer ni trop tergiverser :
OUI, les grandes surfaces de Questembert sont en situation de sous-concurrence (ça se dit comme ça ? ).
OUI, les prix pratiqués par ces distributeurs sont trop élevés, et ce sont les plus pauvres dont la plus grosse part du budget est consacrée à l’alimentaire qui en pâtissent les premiers.
OUI, il faut que les gens qui n’ont pas de sous puissent avoir accès à des produits à un prix convenable.
MAIS, est-ce qu’un hypermarché est une solution ? Avons-nous bien mesuré l’impact local de ce type d’organisation ? N’y a-t-il pas d’autres solutions ? Je vous invite à prendre connaissance des méthodes de management et les pratiques commerciales des grandes surfaces et les conséquences de leurs politiques sur notre société en général. Je viens de trouver sur le site d’ATTAC un bon résumé de ce que je lis depuis quelques années sur le sujet. Je suis désolé de ne pas avoir le loisir de retourner Internet pour diversifier mes sources et en trouver de moins radicales.
Comment offrir des prix compétitifs, si possible produits localement, en visant le grand public, et surtout en respect des producteurs, des employés et bien entendus des consommateurs ? Voilà l’argumentaire de base. Quelle sont vos réactions à ce type de discours ?
Que mes délires ne vous fassent pas rire, c’est plutôt rassurant pour vous. Que ma prose soit à la limite de la lisibilité, je l’admets, et c’est promis : je vais fais un effort. C’est pourquoi je vous réitère mon discours, sans blaguer ni trop tergiverser :
OUI, les grandes surfaces de Questembert sont en situation de sous-concurrence (ça se dit comme ça ? ).
OUI, les prix pratiqués par ces distributeurs sont trop élevés, et ce sont les plus pauvres dont la plus grosse part du budget est consacrée à l’alimentaire qui en pâtissent les premiers.
OUI, il faut que les gens qui n’ont pas de sous puissent avoir accès à des produits à un prix convenable.
MAIS, est-ce qu’un hypermarché est une solution ? Avons-nous bien mesuré l’impact local de ce type d’organisation ? N’y a-t-il pas d’autres solutions ? Je vous invite à prendre connaissance des méthodes de management et les pratiques commerciales des grandes surfaces et les conséquences de leurs politiques sur notre société en général. Je viens de trouver sur le site d’ATTAC un bon résumé de ce que je lis depuis quelques années sur le sujet. Je suis désolé de ne pas avoir le loisir de retourner Internet pour diversifier mes sources et en trouver de moins radicales.
Quelques morceaux choisis :
Les marges arrières
Comment les hypers favorisent l’inflation
Racket dans la grande distribution « à la française »
Harcèlement moral dans la Grande Distribution
Comment des hypers détruisent des milliers d’emplois
Les clients coincés entre grandes marques et grandes surfaces
Historique de la distribution en France
La multinationale du XXIe siècle : Wal-Mart à l’assaut du monde
Ces articles datent un peu (2005 pour la plupart), mais il ne me semble pas que la situation se soit vraiment améliorée depuis.
QUELLES ALTERNATIVES ?
Quelle qu’elle soit, ce sera « un travail de Titan » (dixit un ami dont c’est le métier)... ou de Don Quichotte. Des alternatives qui éxistent :
Angers : Les paysans ouvrent des magasins en équipe
Au Canada :
http://www.coopmetro.ca/
http://www.atestrie.com/
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/CASSEN/13778
Comment offrir des prix compétitifs, si possible produits localement, en visant le grand public, et surtout en respect des producteurs, des employés et bien entendus des consommateurs ? Voilà l’argumentaire de base. Quelle sont vos réactions à ce type de discours ?
(j’aime mieux écrire en faisant des blagues...)