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18 avril 2007, 00:20, par Y. Poirier

o Malansac était alors le deuxième pôle économique de la communauté de communes, les sommes disparues sont aujourd’hui compensées par l’Etat, mais bientôt viendra le temps de leur disparition définitive et il sera bien difficile de financer les projets de développement pour la commune.
Vous avez raison, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais MALANSAC à raté la marche, elle a mis un genou à terre et se relever prendra du temps. Ce qui est perdu est perdu, ce qui n’a pas été versé par l’état est perdu

Pour réponse à cette déception, bien légitime, je pense qu’elle vient à mon avis du choix de départ de la c. com., pour l’économie et le logement, par rapport à la situation de l’époque - comme vous le dite 2ème pôle économique – de Malansac, ce qui permet une autonomie financière dont la somme pouvait être supérieure à ce que proposait l’incitation d’entrée dans la communauté, d’où un sentiment de « vache à lait » au profit de cette dernière. Maintenant que les compensations de l’Etat arrivent à leur terme, je pense que Malansac va prendre cette décision qui va de soit, et pas seulement pour l’économie locale, même si le développement économique local est préférable à l’assistanat étatique quel qu’il soit (incitations, compensations, subventions).

o On ne peut pas comparer le SIVOM et la COMCOM, sinon pour dire qu’au SIVOM les dépenses sont partagées alors que les recettes ne le sont pas.
L’esprit qui y préside n’est pas du tout le même.
Le SIVOM qui a permis en son temps de s’unir pour certaines actions, est une structure vieillissante qui disparaîtra peu à peu lorsque les Communautés de Communes auront pris tous les relais.
Pour faire simple disons que le SIVOM représente l’action en commun du XX ème Siècle, une sorte de galop d’essai pour la Communauté de Communes qui, elle, est le moteur dynamique du XXI ème Siècle !
Les recettes nouvelles de Taxe Professionnelle et la dotation de l’État sont les ressources propres de la communauté qui les utilise pour sa propre politique : action économique et logement jusqu’ici, culture, tourisme et politique de l’enfance à partir de maintenant.

Côtoyant depuis maintenant 10 ans le fonctionnement de l’intercommunalité (Syndicats de communes, c. com., communauté d’agglomération, communauté urbaine), je ne peux que confirmer ce que Mr Le Poul affirme, ce à quoi j’ajouterai cependant une petite modification en disant simplement que la communauté de communes, comme tous les Etablissements Publics de Coopération Intercommunales (E. P. C. I.), a une vocation de future collectivité locale que les SIVOM n’ont pas. Ainsi à terme – mais je ne le dis pas pour faire de l’ombre à Mr Paboeuf – le président de la communauté de commune ne sera pas forcément comme c’est le cas actuellement le maire de la commune la plus importante de la communauté (pour nous Questembert). Cela apportera de l’eau au moulin à l’incitation de faire entrer Malansac, reprochant apparemment le nombrilisme questembertois en matière d’intercommunalité.

o Malansac aura bientôt l’occasion de corriger cette erreur, le conseil municipal ayant décidé d’émettre un vote courant avril/mai sur cette question. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, il y a maintenant plus d’un an, j’ai moi-même organisé une rencontre avec les conseillers municipaux de Malansac et St Gravé et les services comptables de la trésorerie générale pour aborder les conséquences financières de cette adhésion. Ils avaient alors tous les éléments en main, pour émettre un vote d’adhésion au 1 janvier 2007.
Hélas un emploi du temps chargé aura sans doute remis cette décision à cette année. J’espère, comme de nombreux habitants de Malansac, que cette décision sera cette fois l’adhésion.

En effet le départ du Père Dodu en octobre 1995, devenu l’abattoir Doux depuis 1991, obligeant sans doute la municipalité à profiter de la dernière T. P. pour le maximum de concrétisations nécessaires à la commune, même avant de toucher les compensations de l’Etat pour la délocalisation, a dû faire passer au second plan cette candidature. S’agissant d’un choix politique – que je respecte – né de circonstances exceptionnelles, je comprends que l’on a voulu laisser passer une année avant de se pencher posément, avec le recul nécessaire sur cette candidature et le départ de notre fierté locale (adopter l’adhésion aussitôt aurait pu aussi décevoir voire donner le sentiment d’abandon aux habitants et surtout les anciens employés habitant sur Malansac, très attachés à leur usine).

Je me souviens de mon grand-père (Alfred Poirier) qui a été adjoint et tenait sa ferme à la Vallée, à Malansac. A travers son travail d’agriculteur, c’est le travail agricole, génération après génération, aujourd’hui éleveurs de volailles que je vois, travaillant avec l’abattoir.
Le départ du Père Dodu (excusez-moi de ne pas parler de son repreneur …), de par le décès de Jacques Hervieu (j’avais 13 ans) fut pour moi l’évidence de la mort de Malansac. Ma formation en comptabilité à 15 ans m’a appris à modérer mon opinion, comme on dit. Mais l’attitude du premier groupe européen dans ce secteur, avicole, a eu raison de la légitimité de la politique capitaliste de cette entreprise – qui plus est – familiale (Charles, Thierry Doux, etc. …), à mes yeux.
Indirectement mais quand même lié à cela, outre un parcours personnel difficile n’ayant pas atteint le niveau BTS nécessaire pour travailler dans la comptabilité, après avoir travaillé à Bellevue ainsi qu’à Pleucadeuc (un stage dans une entreprise et des saisons au Père Dodu), ce qui m’amène à penser la même chose pour Pleucadeuc que pour Malansac je quittais Malansac – pour Lorient, Rennes, puis la région et le milieu professionnel privé. Cela m’ayant valus une période de 5 mois « sans domicile fixe », je me repris en main dans la plus grande ville qui m’a parue être la plus humaine à travers la France : Lyon. Un choix que je ne regrette pas aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, excepté le regret de ne pas pouvoir vivre vers Malansac / Questembert, où mes années de scolarités et de formations professionnelles m’ont été les plus importantes (19 de mes 25 premières années).
11 ans après, 10 à la Ville de Lyon dont 7 à la mairie centrale le concours d’Agent Technique obtenu, je suis membre du bureau du conseil de mon quartier dans le 8è arrondissement (les conseils de quartiers sont obligatoires dans les villes de plus de 80 000 habitants), le 2ème arrondissement le plus important en habitants de Lyon. Une participation que m’a demandée un adjoint de la mairie, que des circonstances douloureuses m’ont amenées à précipiter (explosion au gaz dans notre résidence, mon travail étant dans la sécurité incendie des bâtiments de la Ville de Lyon, au poste de garde de l’hôtel de ville qui assure encore pour quelques mois l’accueil du grand public), et qui m’a permis de connaître le rôle de représentant des locataires (dans mon bâtiment, ma résidence) et des habitants de mon quartier. Pour vous donner une idée du quartier Laënnec où je vis depuis 2001, Lyon qui en compte 35, pour une population totale de 460 000 habitants (soit une moyenne de 10 à 15 000 h. pour un quartier) a 9 arrondissements, dont le 8ème est donc très peuplé (75 000 h. / 6 quartiers).
En dehors de mes activités professionnelles et de quartier, je suis en photos (pour l’archivage) et dans des réunions publiques les actuels projets d’aménagement ou de rénovation de quartiers sur Lyon et la communauté urbaine qui, s’ils n’ont rien à voir avec l’aménagement d’une commune comme Malansac, commence à avoir un (léger) rapport avec une c. com. C’est la raison pour laquelle la participation à ce forum, ce dont je remercie Mr Paboeuf, m’aide énormément à la compréhension de l’actualité de Malansac, du canton de Rochefort et donc de ce que j’espère être très prochainement la communauté de toutes les communes des cantons de Rochefort-en-Terre et de Questembert, Malansac comprise. Encore merci. Très sincèrement et chaleureusement, Yannick Poirier.

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