Oui, dans ce discours, Nicolas Sarkozy s’exprime sur la question du Grand Paris, dont les enjeux urbanistiques ne sont évidemment pas comparables à ceux du littoral atlantique. D’autre part, la fin de la phrase, qui a parfois été coupée, apporte une nuance non négligeable au propos : il suggère bien de « rendre constructible les zones inondables », mais « pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque... ».
Reste que ce discours d’avril 2009 témoigne très clairement d’une « philosophie de l’urbanisme » extrêmement libérale. Nicolas Sarkozy prône la dérèglementation : « Il faut construire d’avantage pour résorber la demande (...) L’obstacle n’est pas dans la rareté du foncier, il est dans la façon dont on le gère », explique-t-il.
Il propose, en outre, de doubler la construction de logements en Ile-de-France, et ajoute que pour y arriver, « il faut changer nos procédures, notre façon d’appliquer le droit, sortir du respect passif d’une règlementation de plus en plus pesante, non pour laisser le champ libre au marché mais pour que la ville vive, respire, évolue, se développe en respectant des règles fortes, compréhensibles, efficaces, écologiques. »
« Le problème c’est la réglementation » résume-t-il. Manifestement, le bilan effroyable de la tempête a fait évoluer son discours. Un peu de la même façon que la crise financière a transformé le très libéral candidat Sarkozy en un président ardent défenseur de l’intervention de l’Etat dans l’économie.
Grand Paris ou pas, libéral, à coup sûr
Oui, dans ce discours, Nicolas Sarkozy s’exprime sur la question du Grand Paris, dont les enjeux urbanistiques ne sont évidemment pas comparables à ceux du littoral atlantique. D’autre part, la fin de la phrase, qui a parfois été coupée, apporte une nuance non négligeable au propos : il suggère bien de « rendre constructible les zones inondables », mais « pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque... ».
Reste que ce discours d’avril 2009 témoigne très clairement d’une « philosophie de l’urbanisme » extrêmement libérale. Nicolas Sarkozy prône la dérèglementation : « Il faut construire d’avantage pour résorber la demande (...) L’obstacle n’est pas dans la rareté du foncier, il est dans la façon dont on le gère », explique-t-il.
Il propose, en outre, de doubler la construction de logements en Ile-de-France, et ajoute que pour y arriver, « il faut changer nos procédures, notre façon d’appliquer le droit, sortir du respect passif d’une règlementation de plus en plus pesante, non pour laisser le champ libre au marché mais pour que la ville vive, respire, évolue, se développe en respectant des règles fortes, compréhensibles, efficaces, écologiques. »
« Le problème c’est la réglementation » résume-t-il. Manifestement, le bilan effroyable de la tempête a fait évoluer son discours. Un peu de la même façon que la crise financière a transformé le très libéral candidat Sarkozy en un président ardent défenseur de l’intervention de l’Etat dans l’économie.