Ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer est entrée il y a cinq ans dans un établissement spécialisé. Durant cette période la prise en charge des patients est devenue plus lourde. Le nombre de patients qui ne peuvent plus se lever, se coucher, se laver, aller aux toilettes seuls, s’est accru. Il faut bien évidemment assurer les soins et la prise des médicaments, mais aussi être au coté de chacun durant les repas.
Avec des résidents d’une moyenne d’âge de plus de 87 ans, de plus en plus « grabataires », les prestations évoluent et demandent de plus en plus de moyens. A chaque visite, je peux mesurer le dévouement, la gentillesse des aides soignant(e)s dont le nombre n’a pas augmenté malgré des malades de plus en plus dépendants. Une baisse des aides publiques risque d’ entraîner des suppressions de postes alors qu’il manque de personnel ( et maternité non remplacée). Augmenter la participation des familles devient de plus en plus problématique, alors que le coût mensuel , déjà de 2000 à 3000€ (jusqu’à 6000 € dans certains départements), apparaît de plus en plus inacceptable et discriminatoire.
Les engagements de la campagne présidentielle sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et sur la mise en place de la 5ème branche de la protection sociale consacrée à la dépendance sont sérieusement ébréchés.
Ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer est entrée il y a cinq ans dans un établissement spécialisé. Durant cette période la prise en charge des patients est devenue plus lourde. Le nombre de patients qui ne peuvent plus se lever, se coucher, se laver, aller aux toilettes seuls, s’est accru. Il faut bien évidemment assurer les soins et la prise des médicaments, mais aussi être au coté de chacun durant les repas.
Avec des résidents d’une moyenne d’âge de plus de 87 ans, de plus en plus « grabataires », les prestations évoluent et demandent de plus en plus de moyens. A chaque visite, je peux mesurer le dévouement, la gentillesse des aides soignant(e)s dont le nombre n’a pas augmenté malgré des malades de plus en plus dépendants. Une baisse des aides publiques risque d’ entraîner des suppressions de postes alors qu’il manque de personnel ( et maternité non remplacée). Augmenter la participation des familles devient de plus en plus problématique, alors que le coût mensuel , déjà de 2000 à 3000€ (jusqu’à 6000 € dans certains départements), apparaît de plus en plus inacceptable et discriminatoire.
Les engagements de la campagne présidentielle sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et sur la mise en place de la 5ème branche de la protection sociale consacrée à la dépendance sont sérieusement ébréchés.