Oui, la France est compétitive, ce n’est pas nouveau
15 novembre 2008, 09:13, par cotisant
Ce n’est pas nouveau
Mais il faut le rappeler, contre la désinformation systématique : les entreprises françaises seraient écrasées de charges. Eh bien, non, les coûts salariaux, par exemple, qui incluent les cotisations sociales, sont dans la moyenne basse des pays développés.
De même la sécurité sociale représente dans le PIB une part beaucoup moins forte que les dépenses de santé en Amérique... pour une protection (presque) universelle chez nous. Mais on tape sur le déficit de notre sécurité sociale qui ne représente à peu près rien par rapport aux milliards apportés pour le sauvetage des banques.
Sans parler de notre système de retraites par répartition, où les cotisants d’aujourd’hui paient pour les retraités de maintenant, en espérant quand même une solidarité comparable des générations futures, mais cela c’est un choix politique de société. Au contraire, si votre retraite par capitalisation - je reçois maintenant la rente de mes placements d’hier - est fondée sur des placements boursiers en faillite, vous n’avez que vos yeux pour pleurer... sauf si la solidarité nationale vient vous prendre en charge.
Ce n’est pas nouveau
Mais il faut le rappeler, contre la désinformation systématique : les entreprises françaises seraient écrasées de charges. Eh bien, non, les coûts salariaux, par exemple, qui incluent les cotisations sociales, sont dans la moyenne basse des pays développés.
De même la sécurité sociale représente dans le PIB une part beaucoup moins forte que les dépenses de santé en Amérique... pour une protection (presque) universelle chez nous. Mais on tape sur le déficit de notre sécurité sociale qui ne représente à peu près rien par rapport aux milliards apportés pour le sauvetage des banques.
Sans parler de notre système de retraites par répartition, où les cotisants d’aujourd’hui paient pour les retraités de maintenant, en espérant quand même une solidarité comparable des générations futures, mais cela c’est un choix politique de société. Au contraire, si votre retraite par capitalisation - je reçois maintenant la rente de mes placements d’hier - est fondée sur des placements boursiers en faillite, vous n’avez que vos yeux pour pleurer... sauf si la solidarité nationale vient vous prendre en charge.