Les Questembert sont donc invités à choisir leur futur cimetière en comparant les coûts de deux propositions. Rien sur une réflexion préalable qui pourrait guider les choix. Étonnant !
Et pourtant... Quel cimetière, aujourd’hui, pour répondre concrètement aux besoins et attentes ?
Quel cimetière pour que, dans un monde qui change, les enfants de demain ne se coupent pas du souvenir des disparus ? On ne voit guère d’enfants dans les cimetières actuels. Un cimetière paysager, voisin d’un bois avec ses sentiers, pourrait être un lieu idéal : les familles continuant la promenade vers le lieu du souvenir .
Et puis, quel cimetière laisserons-nous aux Questembertois qui auront à gérer cela dans 20 ans, 50 ans et plus ?
Que fera-t-on des tombes, délaissées en une ou deux générations, parce que les descendants ne sont plus là ? Des exemples : il y en a à foison dans le cimetière actuel, les élus doivent être les premiers à le savoir, et dans la plupart des communes, la gestion des cimetières s’annonce complexe et coûteuse . Quand ce n’est pas quasi insoluble , dans la mesure où les tombes anciennes sont des propriétés privées datant parfois du XIXème siècle : le droit ne permet pas d’en disposer comme cela.
Alors pourquoi continuer de la même façon ? Bien sûr, aujourd’hui, les concessions ne sont que de 15 ou 30 ans. Mais que faire des tonnes de granit des monuments, dans 30 ans, 50 ans ? Qui paiera le prix de la réparation ou de la destruction ?
Qui est allé voir des cimetières nouveaux pour nourrir une vraie réflexion ? Et proposer aux habitants de nouvelles façons d’envisager les sépultures ??? De nouvelles façons d’entretenir les souvenirs ? Tout en laissant le choix bien sûr aux familles.
Dans tous les domaines commerce, agriculture, urbanisme, santé , écoles, pompiers, traitement des déchets etc avant de lancer un projet, les gens les plus « avancés » allaient se renseigner, allaient visiter diverses réalisations, puis élaboraient leur projet en fonction des évolutions perçues, sans craindre de passer pour les « fous ». Ils étaient pourtant la cible des commères de toutes sortes, mais le plus souvent, l’avenir leur donnait raison : ceux qui avaient anticipé les choses étaient vus cette fois comme des sages, et servaient de modèles ensuite.
Ne pourrions nous pas faire pareil à Questembert ?
Et puis il y a les jeunes parents d’aujourd’hui, qui privilégient un espace proche du centre ville, des écoles, des équipements . En effet, la génération précédente a dépensé un temps et une énergie folle à faire le « taxi » pour conduire les enfants à l’école, faire du sport, de la musique etc .. Mais ce temps est dépassé : aujourd’hui, les jeunes parents souhaitent au contraire que leurs enfants puissent être plus autonomes, aller rapidement seuls au collège, au lycée, faire du sport etc ; ils veulent limiter ces va-et-vient incessants en voiture ...et que les enfants puissent marcher, faire du vélo..
L’ abandon du projet de cimetière à Kerojonc laisserait disponible un espace constructible précieux.
Le choix d’un cimetière paysager permettrait de nous faire avancer tous dans notre réflexion sur le souvenir, et chercher des solutions moins lourdes à gérer dans 20/30 ans.
Les Questembert sont donc invités à choisir leur futur cimetière en comparant les coûts de deux propositions. Rien sur une réflexion préalable qui pourrait guider les choix. Étonnant !
Et pourtant...
Quel cimetière, aujourd’hui, pour répondre concrètement aux besoins et attentes ?
Quel cimetière pour que, dans un monde qui change, les enfants de demain ne se coupent pas du souvenir des disparus ? On ne voit guère d’enfants dans les cimetières actuels. Un cimetière paysager, voisin d’un bois avec ses sentiers, pourrait être un lieu idéal : les familles continuant la promenade vers le lieu du souvenir .
Et puis, quel cimetière laisserons-nous aux Questembertois qui auront à gérer cela dans 20 ans, 50 ans et plus ?
Que fera-t-on des tombes, délaissées en une ou deux générations, parce que les descendants ne sont plus là ? Des exemples : il y en a à foison dans le cimetière actuel, les élus doivent être les premiers à le savoir, et dans la plupart des communes, la gestion des cimetières s’annonce complexe et coûteuse . Quand ce n’est pas quasi insoluble , dans la mesure où les tombes anciennes sont des propriétés privées datant parfois du XIXème siècle : le droit ne permet pas d’en disposer comme cela.
Alors pourquoi continuer de la même façon ? Bien sûr, aujourd’hui, les concessions ne sont que de 15 ou 30 ans. Mais que faire des tonnes de granit des monuments, dans 30 ans, 50 ans ? Qui paiera le prix de la réparation ou de la destruction ?
Qui est allé voir des cimetières nouveaux pour nourrir une vraie réflexion ? Et proposer aux habitants de nouvelles façons d’envisager les sépultures ??? De nouvelles façons d’entretenir les souvenirs ? Tout en laissant le choix bien sûr aux familles.
Dans tous les domaines commerce, agriculture, urbanisme, santé , écoles, pompiers, traitement des déchets etc avant de lancer un projet, les gens les plus « avancés » allaient se renseigner, allaient visiter diverses réalisations, puis élaboraient leur projet en fonction des évolutions perçues, sans craindre de passer pour les « fous ». Ils étaient pourtant la cible des commères de toutes sortes, mais le plus souvent, l’avenir leur donnait raison : ceux qui avaient anticipé les choses étaient vus cette fois comme des sages, et servaient de modèles ensuite.
Ne pourrions nous pas faire pareil à Questembert ?
Et puis il y a les jeunes parents d’aujourd’hui, qui privilégient un espace proche du centre ville, des écoles, des équipements . En effet, la génération précédente a dépensé un temps et une énergie folle à faire le « taxi » pour conduire les enfants à l’école, faire du sport, de la musique etc .. Mais ce temps est dépassé : aujourd’hui, les jeunes parents souhaitent au contraire que leurs enfants puissent être plus autonomes, aller rapidement seuls au collège, au lycée, faire du sport etc ; ils veulent limiter ces va-et-vient incessants en voiture ...et que les enfants puissent marcher, faire du vélo..
L’ abandon du projet de cimetière à Kerojonc laisserait disponible un espace constructible précieux.
Le choix d’un cimetière paysager permettrait de nous faire avancer tous dans notre réflexion sur le souvenir, et chercher des solutions moins lourdes à gérer dans 20/30 ans.