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Un « Festival des Cultures Bretonne et Gallèse » : en dessous de 65 ans s’abstenir !

25 août 2017, 19:26, par jean-claude Capillon

Ce samedi 22 juillet 2017, je suis allé traîner mes guêtres dans le centre de Questembert où allait se dérouler le FESTIVAL DES CULTURES BRETONNE ET GALLESE. J’y étais même dès 10 heures du mat’ car deux bons copains musiciens démarraient les festivités sous le porche de l’église : ce petit concert sympa qui a duré 1 heure n’aura attiré en tout et pour tout que trois spectateurs : mon épouse, moi-même et le Maire adjoint à la Culture qui semblait chercher désespérément la foule et a fini lui-même par déserter l’endroit ....
Un peu avant midi me dirigeant vers la Halle où allait avoir lieu le discours de Madame le Maire, je contourne l’église et rencontre deux personnes « genre artistes de théâtre de rue » qui déchargeaient des baignoires entassées dans une camionnette les disposant sur le trottoir au pied de l’église. Je leur demande à quelle heure on pourra prendre un bain ? et la conversation s’engageant ils m’annoncent qu’ils vont se produire l’après-midi à 14 h et qu’ils regrettent d’être placés à l’écart du chemin emprunté par le public ; je me rend compte alors que cette compagnie quasiment invisible sur le programme était cachée derrière l’église un peu comme une honte. Je suis revenu l’après-midi pour voir leur spectacle (« Les bagnères à goule », contes, fables de La Fontaine et poésies de Jacques Prévert joués en gallo) et là devant un public restreint (une vingtaine de personnes) dont le Maire adjoint à la Culture je me suis régalé de leur talent en pensant qu’ils auraient bien eu leur place dans le cadre de notre regretté Festiv’Halle des Arts de la Rue et surtout qu’ils auraient eu beaucoup plus de public. En effet ce jour là j’ai croisé très peu de famille avec enfants, encore moins de jeunes mais beaucoup de seniors de 65 ans et plus que je rencontre souvent dans les Fest Noz. Quant aux touristes tant attendus, ils n’étaient point sur les plages ennuagées mais encore moins à danser la gavotte ou l’an dro à Questembert. En plus il était très difficile de danser sous la Halle tant les tables vides pour la plupart étaient gênantes. Pour clore ce tableau peu glorieux , j’ai pris le temps de discuter avec quelques commerçants qui avaient le « breizh blues » de voir Questembert se déliter, tomber dans l’oubli et de voir s’éteindre le rayonnement de cette ville réduisant les recettes des belles journées festivalières à peau de chagrin !

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