La question que vous posez est intéressante : est ce qu’il revient à une commune de gérer la culture ?
Posons une autre question : qu’est ce qu’on entend par culture ? Si lire un livre, c’est accéder à la culture, on sait qu’il y a à un moment donné transmission. Il y a forcément à un moment donné un passeur : parent, enseignant dans le cas du livre, ou autre (même avec la télé)
Il faut donc des lieux, des actions ; s’il vous arrive d’aller à la médiathèque, vous verrez des gens de toutes générations, des parents déjà « passeurs » qui utilisent les réserves de ce lieu pour répondre à la demande des enfants.
La musique , les spectacles vivants : il faut aussi des lieux où se fera l’initiation, le « passage », dans le plaisir partagé : le spectacle en salle , ou la fête dans la rue.
Vous dites la « sacro sainte culture », sans doute avec en arrière plan la vision d’une culture dite « élitiste », sorte de grand messe passablement poussiéreuse d’une classe sociale favorisée.
Si on voit les choses autrement : qq chose de vivant, simplement plaisant ou des créations d’une haute maîtrise professionnelle au service d’un sens, d’une émotion, vécu intensément avec les autres spectateurs, ou simplement rire partagé, c’est quand même ce qui crée des liens entre tous dans une ville, et la municipalité la municipalité doit vraiment s’en occuper .
Rappelez-vous que les spécialistes des banlieues savent qu’il y a une corrélation entre délinquance et absence d’actions culturelles . Un des remèdes : la lecture dans les cages d’escaliers.
Vous revendiquez d’être un enfant de la télé, et de vous cultiver par ce moyen : c’est bien, cela prouve que vous avez appris d’une façon ou d’une autre à trouver vos infos.
Aujourd’hui, face aux écrans, et aux multiples chaînes, est ce aussi simple ?
Et qu’en est- il de la solitude face à l’écran ?
Quand aux bénéficiaires : en somme, vous voudriez qu’ils paient plein pot.
Partout , le culturel est subventionné : si on ne le fait pas, les subventions vont vers ceux qui ont déjà opéra etc. (Et ce sont les impôts de tous)
Enfin, une ville qui ne s ’occuperait pas de cela faillirait, et serait moins attractive .
La question que vous posez est intéressante : est ce qu’il revient à une commune de gérer la culture ?
Posons une autre question : qu’est ce qu’on entend par culture ? Si lire un livre, c’est accéder à la culture, on sait qu’il y a à un moment donné transmission. Il y a forcément à un moment donné un passeur : parent, enseignant dans le cas du livre, ou autre (même avec la télé)
Il faut donc des lieux, des actions ; s’il vous arrive d’aller à la médiathèque, vous verrez des gens de toutes générations, des parents déjà « passeurs » qui utilisent les réserves de ce lieu pour répondre à la demande des enfants.
La musique , les spectacles vivants : il faut aussi des lieux où se fera l’initiation, le « passage », dans le plaisir partagé : le spectacle en salle , ou la fête dans la rue.
Vous dites la « sacro sainte culture », sans doute avec en arrière plan la vision d’une culture dite « élitiste », sorte de grand messe passablement poussiéreuse d’une classe sociale favorisée.
Si on voit les choses autrement : qq chose de vivant, simplement plaisant ou des créations d’une haute maîtrise professionnelle au service d’un sens, d’une émotion, vécu intensément avec les autres spectateurs, ou simplement rire partagé, c’est quand même ce qui crée des liens entre tous dans une ville, et la municipalité la municipalité doit vraiment s’en occuper .
Rappelez-vous que les spécialistes des banlieues savent qu’il y a une corrélation entre délinquance et absence d’actions culturelles . Un des remèdes : la lecture dans les cages d’escaliers.
Vous revendiquez d’être un enfant de la télé, et de vous cultiver par ce moyen : c’est bien, cela prouve que vous avez appris d’une façon ou d’une autre à trouver vos infos.
Aujourd’hui, face aux écrans, et aux multiples chaînes, est ce aussi simple ?
Et qu’en est- il de la solitude face à l’écran ?
Quand aux bénéficiaires : en somme, vous voudriez qu’ils paient plein pot.
Partout , le culturel est subventionné : si on ne le fait pas, les subventions vont vers ceux qui ont déjà opéra etc. (Et ce sont les impôts de tous)
Enfin, une ville qui ne s ’occuperait pas de cela faillirait, et serait moins attractive .