«Voilà bientôt 10 ans que nous avons décidé de vivre notre retraite à Questembert. Nous avons alors parcouru cette partie du Morbihan, à laquelle nous sommes attachés, de Locminé à Péaule, évitant Vannes, trop grande ville, et la cote pour des raisons budgétaires.
Les motivations sont sans doute multiples mais la présence d’un lycée de bonne renommée pour notre fils de 16 ans n’a pas été neutre.
Il y a beaucoup d’endroits charmants dans le Morbihan sud, beaucoup de « petites cité de caractères » mais Questembert par son relief varié, ses vallons, ses chemins et sentiers ombragés (et les arbres protègent aussi de la pluie …) ravissent les amoureux de nature.
La commune nous est apparue suffisamment commerçante et prospère avec un patrimoine culturel à la hauteur de nos souhaits. Avouez que quand vous arrivez par les Halles ça à de la « gueule » ! De même, le centre ville, où nous habitons, et ses ruelles que nous aimons arpenter, nous a conquis.
En retraite, il faut des activités et les nombreuses associations offrent un panel important. Notre sensibilité nous a conduits à nous engager vers la culture, émancipation intellectuelle qui donne un autre rapport aux autres, au monde.
Bien sur autour du cinéma L’Iris et ses multiples offres ciblées pour tous les publics, et la Médiathèque, synonyme de plaisir, de détente, de distraction.
Les rencontres avec des écrivains, ou des artistes à l’Asphodèle, complètent cet ancrage culturel de Questembert et lui donnent un sens et des couleurs au quotidien. De ces rencontres , des activités d’éveil, naissent des curiosités et des envies de connaitre, envie de voir, de regarder et d’écouter, de savoir et de comprendre, envie d’être et de vivre ensemble, d’échanger, de discuter, de partager.
A ces différents aspects qui font de « Kistreberzh » une ville accueillante et appréciée, je pourrais ajouter son urbanisation maîtrisée, sa proximité de la mer, du golfe et … des fruits de mer, sa qualité de vie : prendre le temps de savourer tous les moments
Deux regrets malgré tout : l’absence de médecins spécialistes, mais peut être y a t-il espoir ? et de voies de communication permettant le développement.
Moi, le gars du Nord je suis tombé amoureux de ce coin de Bretagne, mais quand on aime une Bretonne, ça aide !
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ECOLE : quelles conséquences pour le département ? 
Quand l’UMP tient les ciseaux, la culture trinque