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Walter, retour en résistance

Nouvelle projection à l’Iris Cinéma ce dimanche soir

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Ce soir dimanche 10, à 20h l’Iris-Cinéma projette à nouveau le film document de Gilles Perret Walter, retour en résistance,
que certains ont pu voir mercredi pour une séance-débat animée par le réalisateur Gilles Perret.

Voir en ligne : Le programme du Conseil National de la Résistance

Ce soir au Cinéma IRIS,

Le nom de « Walter » et le mot « résistance », Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …

Aujourd’hui Walter Bassan, le fils d’émigré italien qui fuyait le fascisme mussolinien, a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie,tout près du plateau des Glières, haut-lieu de la Résistance.

A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :

- « Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? »
- « Résister se conjugue-t-il au présent ? »

Mais qui se souvient encore des idéaux du Conseil National de la Résistance dont le premier président fut Jean Moulin ? Peu de gens, sauf un des pontes du MEDEF, Denis Kessler, qui affirme qu’il est temps de s’en débarrasser. Qu’y trouve-t-on ? la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.

D. Kessler a publié dans le magazine Challenges un tribune dont voici l’introduction : Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. C’est clair, mais vous pouvez lire la suite ici

Rien que ça peut vous persuader qu’en effet « résister se conjugue au présent ! »


Bande annonce Walter retour en résistance
par lavaka

Publié le dimanche 10 janvier 2010.

Messages

  • Lors de ses voeux, le président a affirmé :

    « Notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres. Nous le devons à notre modèle social qui a amorti le choc. »

    Le président aurait-il succombé au charme d’un top-modèle français... le « modèle social » ? se demande Carole Fourest dans le Monde. L’hommage appuyé qu’il lui a rendu lors de ses voeux pourrait le laisser penser : « Notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres. Nous le devons à notre modèle social qui a amorti le choc. »

    En apparence, le ton tranche avec les discours d’un Nicolas Sarkozy élu pour en finir avec les lourdeurs du modèle social et « libérer les énergies » sur le modèle américain. La crise financière, l’idylle ratée avec le président Obama, le goût d’incarner la « touche française » dans le jeu international, ont su transformer un homme en président de son pays et donc de son modèle. Reste à savoir ce que le président entend par « modèle français » ? S’il s’agit de l’Etat-providence, de renforcer l’enseignement public, les services publics, de taxer pour redistribuer, du droit à la retraite, de la sécurité de l’emploi, de laïcité et de séparation des pouvoirs, la ligne du gouvernement ne donne pas toujours le sentiment de vouloir conserver le modèle en question... la suite dans le monde du 8 janvier

    Il ne s’agit en fait que de beaux discours, parce que la réalité est tout autre : déremboursements des médicaments, augmentation du forfait hospitalier, c’est bien la sécurité sociale qui est en cause ; privatisation des services publics, GDF à Suez, EDF bientôt à Véolia, Au lieu du droit à la retraite pour tous, du droit à l’emploi, la précarité.

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    • Illustration ces jours-ci de la mise à la casse des services publics donnés en cadeau aux groupes privés :
      cette fois-là tout le monde comprend : les profits pour le privé avec en symbole les 2 millions d’euros de salaire annuel pour proglio ; c’est tellement gros que le scandale a éclaté ;

      mais la réalité est là : avec ou sans proglio, véolia va se goinfrer de profits avec EDF.

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  • La présence de services publics de proximité est vitale. Reste qu’ année après année nous assistons à toujours moins de services publics en milieu rural et ce bien que la population augmente.

    Le Gouvernement ne cesse d’attaquer les collectivités territoriales en cachant que l’Etat n’est lui pas au rendez-vous de ses compétences !

    Pensez-vous sincèrement que la réforme des collectivités locales voulue par le Gouvernement sera bénéfique aux territoires et à leurs habitants ?

    Elle débouchera immanquablement vers toujours moins de services, de solidarité et de proximité !

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