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Vote du Budget communal : « La majorité est aveugle à des signaux inquiétants »

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Au conseil du mois de mars, le coeur de l’ordre du jour était le vote des impôts locaux et du budget. Techniquement, le budget proposé est bien construit, mais il met en oeuvre un projet pour la commune que nous contestons. C’est Maxime Picard qui s’est fait notre porte-parole pour exposer notre refus de voter ce budget.

Malgré des points positifs, nous ne pouvons voter ce budget

"Vous ne serez pas surpris. Nous, élus de l’opposition, nous voterons contre ce budget. Car le vote du budget n’est pas une appréciation sur la gestion de l’adjoint aux finances et des techniciens qui l’accompagnent. Leur sérieux ne fait pas de doute : les comptes relatent fidèlement la gestion municipale. En outre, nous avons déjà discuté de ces questions lors du débat d’orientation budgétaire, au conseil municipal de février.

Non, le vote d’un budget, c’est un vote politique sur l’ensemble de la politique menée.

Or, cette politique, depuis 4 ans, ne nous convient pas. Certes, désormais se profilent des investissements nécessaires - l’école - ou utiles - les aménagements de l’étang de Célac.

Mais il y a beaucoup trop de sujets que nous contestons : des projets ponctuels, et pire, une méthode et des signaux avant-coureurs inquiétants.

Les projets ponctuels de discorde sont connus : des choix culturels désastreux comme la suppression des Festives Halles, affaiblissement de tous les temps forts culturels, de l’école de musique, remplacés par des animations aventureuses, la fête de la tomate... . D’autres choix très contestables : le retour à la semaine de 4 jours dans nos écoles, et le cimetière.

Si peu de place pour la dynamique des associations

La méthode, c’est l’omission du secteur associatif. Exit les offices municipaux, exit les concertations ponctuelles. Or dans une commune comme la nôtre, où le secteur associatif est si présent, mais aussi si fragile, car reposant sur un nombre restreint de bénévoles, pourquoi faire l’impasse sur les capacités d’initiative et ne pas s’appuyer sur des outils qui étaient rodés.

Des signaux inquiétants

Enfin, je nous suggère collectivement d’être attentifs les premiers signaux qui nous indiquent que la dynamique de notre commune s’essouffle. Nombre d’habitants qui n’augmente quasiment plus, nombre d’enfants à l’école publique en baisse, moins d’enfants au restaurant scolaire en baisse, nombre de licenciés et de compétiteurs dans nos clubs sportifs en baisse, sentiment diffus d’un centre-ville qui s’endort sinon pire. Bref, partageons ce constat et prenons dès maintenant les mesures pour enrayer cette spirale malsaine. Car si nous n’y prenons garde, nous nous habituerons à ce glissement que nous présenterons alors comme inévitable : la déprise des villes moyennes au bénéfice des grandes villes serait une fatalité inévitable.

Or, il n’en est rien : des stratégies sont possibles dans nos documents d’urbanisme et l’aménagement du centre, dans les stratégies de développement économique, d’attractivité, appuyées par la Région, l’Etat ... dans une action culturelle et éducative vigoureuse, dans un dialogue avec les territoires voisins de Vannes, Redon...

Bref, il faut agir, réagir, et changer de braquet !"

Ils ne voient pas, ils n’entendent pas !

Malgré les tentatives d’interruption, Maxime Picard a pu aller au bout de son propos. Malheureusement, il n’a pas vraiment été entendu. La maire a réfuté la baisse des effectifs des écoles, soulignant la situation positive de l’Ecole Notre-Dame. On aurait pu croire que sa première préoccupation serait l’école « communale » ou qu’au moins elle s’inquiète du nombre total d’écoliers à Questembert, car ce n’est pas qu’une affaire de vase communicants. L’adjointe au commerce n’a pas osé défendre la fête de la tomate, mais elle a reproché à nos élus de ne pas avoir participé à la fête de la poésie, dont le succès a été mitigé... L’adjoint aux finances lui ne perçoit pas de signaux inquiétants. Tout va bien donc : les chalands se pressent dans les magasins du centre-ville, l’immobilier flambe, etc. Bien des Questembertois partagent pourtant notre inquiétude : nous avons proposé d’apporter notre pierre pour construire ensemble le renouveau de notre petite ville. Nous n’avons pas été entendus.

Publié le vendredi 6 avril 2018, par Maxime Picard, Rédacteur.

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