Voeux du président : modestie et détermination
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Pas de coup de menton volontariste, pas de promesses ronflantes : le Président Hollande s’est montré égal à lui-même dans son adresse au pays lors de ses voeux du 31 décembre. Conscient des inquiétudes des Français, modeste devant l’ampleur de la tâche, mais déterminé à suivre le cap qu’il a fixé pour redresser le pays.
Les éditorialistes de tout bord et bien sûr les porte-flingues de la droite comptaient bien faire des gorges chaudes de la prestation de François Hollande pour sa première cérémonie de voeux à la télévision. C’est un exercice convenu, dont chaque année le Canard Enchaîné soulignait les moments les plus croustillants, mais cette année, vu les multiples difficultés qu’affronte le président, ils allaient s’en donner à coeur joie. eh bien, c’est raté, parce que François Hollande lui a réussi l’épreuve.
Capable de reconnaître même les cafouillages, mais plein de gravité, il est resté modeste et sincère.
Il a clairement indiqué le cap pour 2013 : l’emploi, la compétitivité, la croissance. On sait qu’il s’y tiendra et c’est ce qui donne de l’espoir.
Bien sûr, il n’y avait rien de flamboyant, et ce matin, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, de sa voix douce et distinguée de grande bourgeoise fille d’ambassadeur, critiquait la platitude et la banalité du discours du président. Facile, plein de condescendance, mais peut-être pas à la hauteur de sa classe.
Pour en savoir plus, lisez le texte des voeux du président ci-dessous au format pdf.
Ou regardez la vidéo.
Publié le mercredi 2 janvier 2013, par .
Messages
1. Voeux du président : modestie et détermination, 8 janvier 2013, 11:20, par Claude
NKM, serait amusante si la France n’était pas corsetée par son fort endettement et sa situation financière préoccupante. Sans vergogne, elle fait fi des héritages laissés par la mandature précédente, le dernier connu étant le non-remplacement des casques des policiers il y a 3 ans …
Le Président n’ignore rien des problèmes des français, il mesure combien beaucoup de familles connaissent de fortes difficultés dans leur vie quotidienne. C’est en fonction de cette situation qu’il fixe le gap pour une France plus efficace, plus juste, plus fraternelle, sans anathème contre les plus faibles : chômeurs, immigrés, malades !.
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