Traditions de la vieille semaine
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Pour les bretonnants, les derniers jours de l’année, entre Noël et le premier de l’an, c’est la vieille semaine, er goh suhun ; peut-être y avait-il une expression gallèse pour désigner cette période, qui s’en souvient ? Quelques traditions et croyances liées à cette période.
Les prévisions météo à la portée de tous
Cela dépasse la « vieille semaine, » puisqu’il s’agit d’observer le temps qu’il fait pendant les douze jours entre Noël et la Nuit des Rois, l’Epiphanie dont la date traditionnelle est le 6 janvier. Eh bien, le temps qu’il fait pendant ces 12 jours préfigure la météo des 12 mois de l’année à venir. Enfoncés les météorologues, les climatologues !
Et ne vous laissez pas dévoyer par des fausses traditions frelatées qui ramènent cette chronologie météorologique aux 6 jours de la dernière semaine : le temps du 26 au matin pour janvier, du 26 après-midi pour février. Bricolage sans rapport avec la vraie tradition !
La foire de jeunesse
Le premier lundi du mois était jour de foire : au-delà du train-train des marchés du lundi, on vendait ce jour-là, les boeufs et les vaches sur la place du Marchix, et les cochons sur la place du 8 mai, place Janvier ou place de la foire aux cochons. Mais le premier lundi de l’année, jour de foire mensuelle, était la foire à la jeunesse. Et la journée se prolongeait pas un bal...
Plus question de foire aujourd’hui, reste le marché du lundi, plus fourni pendant les vacances. Et le premier lundi de janvier ne sera qu’un marché bien ordinaire : les jeunes seront au travail ou à l’école, pas au marché.
Publié le dimanche 23 décembre 2012.