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Saint Michel et le Bodan, travaux en cours

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Les deux chantiers de restauration de la chapelle Saint-Michel dans le cimetière et de la chapelle Notre-Dame des Neiges au Bodan ont commencé presque en même temps. Si l’aspect des échafaudages du Bodan est habituel, on est plus surpris par le parapluie de tôles qui a été installé au-dessus de la chapelle du cimetière.

La restauration de la chapelle du Bodan, après une étude historique et architecturale, a été confiée à un architecte spécialisé dans le patrimoine, M. Pierluigi Pericolo. Les travaux consistent dans la réfection de la charpente et de la courverture, mais il y a aussi des réparations à la maçonnerie. Le montant total, après les appels d’offres, s’élève à près de 110 000 € HT, avec en outre les honoraires de maîtrise d’oeuvre. Les subventions
du conseil général et du conseil régional ainsi qu’une attribution de Mme Herviaux, sénatrice du Morbihan, sur ce qu’on appelle la réserve parlementaire, réduisent la charge de la commune à 42 OOO € (sans compter les honoraires et frais annexes).

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La chapelle du Bodan avec ses échafaudages

C’est un dossier qui a pris du temps depuis la première décision prise par la municipalité. Il est vrai qu’au départ, il n’était imaginable de faire plus qu’une simple protection contre les intempéries ! Le démontage du retable de bois, qui sera lui aussi restauré, a mis au jour un autre retable en fresque celui-là qui a été d’abord été stabilisé et protégé en attendant, un jour peut-être, une restauration plus complète. Rappelons que les premiers travaux au Bodan avaient été la réparation de la croix bannière, puis celle de la statue de la fontaine.

Pour la chapelle Saint Michel, l’histoire remonte encore plus loin. La municipalité de Bernard Thomyre avait fait réaliser une étude préalable, qui était restée lettre morte, puisque les financements des travaux n’avaient jamais été inscrits au programme de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). En 1997, après la restauration des Halles, il nous restait un crédit qui a été affecté à la reprise de cette étude préalable... mais toujours pas de fonds pour les travaux. En 2003, grand espoir : la DRAC allait inscrire les travaux à son programme. Consultations, appels d’offres, les entreprises sont retenues et puis, plus rien, plus d’argent. Au point que nous croyions que cela ne se ferait pas.

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Le parapluie de tôles

Enfin, au mois de mai 2006, arrive un message de la DRAC annonçant que les travaux commenceraient en septembre sous l’autorité de Mme de Ponthaud, architecte en chef des monuments historiques. Et de fait, aujourd’hui, le chantier a commencé, par l’habillage de la chapelle dans son parapluie de tôles. Une petite année de patience et la chapelle Saint-Michel retrouvera son lustre d’autrefois.

Et le financement des travaux est tout à fait acceptable. La dépense d’un million d’euros est partagée entre l’Etat, qui paie 480 000 €, la Région 220 000, le département 250 000 €. M. Bouvard, député, apporte 10 000 € de « réserve parlementaire ». Il reste donc, à la charge de la commune, 40 000 Euros. Cependant, la commune va en profiter pour mettre en valeur la chapelle par un éclairage spécial, dont le prix est évalué à 50 000 €, et qui n’est pas subventionné. Même comme cela, c’est une bonne opération.

Publié le mardi 31 octobre 2006.




Post-scriptum

Chaque parlementaire, député ou sénateur, dispose à sa guise d’une enveloppe qu’il distribue dans sa circonscription. La majorité a évidemment plus de ressources que l’opposition. Mais ce sont là des choses sujettes à changement.

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