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Quand l’UMP tient les ciseaux, la culture trinque

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Nous sommes en période de crise économique mondiale, c’est entendu !
Il faut être soucieux de la bonne utilisation des deniers publics, soit !.
La Droite gouverne en Europe, c’est une évidence !
Et si personne ne conteste sa légitimité démocratique, les élus doivent assumer leurs politiques nationales et départementales.

La crise étant censée avoir remis en question les fondamentaux économiques sur lesquels se basaient la doctrine de la Droite, pourquoi le Gouvernement, après une 1ère une réponse de relance économique keynésienne (de Gauche ?), est-il aussi vite revenu à une politique d’austérité ?

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, reconnu parmi les meilleurs analystes du phénomène auquel nous assistons, nous explique que la dépense publique, utilisée intelligemment, nous permettra « d’éviter une dépression globale qui se traduirait par des années de croissance molle et de chômage élevé. »

Le gouvernement choisit de ne pas en tenir compte. C’est après tout son programme de privilégier la baisse de la fiscalité des plus aisés, espérant que ces derniers investiront en France l’argent économisé plutôt qu’ils ne l’épargnent en achetant par exemple des œuvres d’art , et de réduire la dépense publique pour compenser le manque à gagner.

Ce serait censé « rassurer les marchés » de privilégier cette politique au lieu d’une fiscalité saine et d’une dépense publique robuste.

Reste une question : pourquoi, au moment de choisir dans quel domaine réduire la dépense publique, les conservateurs choisissent-ils toujours d’attaquer les dépenses sociales, les dépenses d’éducation, les dépenses culturelles ?

Pourquoi la culture doit-elle toujours faire les frais des plans d’économie ?. Voilà une règle immuable, départementale, nationale et internationale de la droite.

En Grande-Bretagne, le très libéral gouvernement Cameron supprime les subventions nécessaires au maintien de pas moins de 400 bibliothèques publiques, il est vrai que depuis Montaigne l’on sait qu’une tête bien pleine est dangereuse !.

En France, c’est plus soft, d’aucuns diront plus hypocrite, on pratique la politique de l’arbre qui cache la forêt. Les grandes expositions, telle celle consacrée à Monet, permettent d’afficher des chiffres de fréquentation des musées en hausse en 2010.
Mais la fracture entre grands et petits musées que constate et dénonce l’Association des conservateurs augmente. Nos musées de province se meurent ; les musées territoriaux ne reçoivent que 10% des 400 Millions d’euros de subventions que le ministère de la Culture répartit annuellement.

Comme dans de nombreux domaines, l’Etat se défausse. Certes le ministre a mis en place un plan doté de la très symbolique – au regard des besoins– enveloppe de 70 millions d’euros pour les musées de province.

Les collectivités locales, elles, savent que tous ont droit à un accès à la culture. Tous ont droit à la beauté.
Elles prennent courageusement la compétence culture.

Ce n’est le bien de personne, c’est le bien de tous.

Les Conseils Généraux de Gauche, et demain celui du Morbihan, œuvrent chaque jour à ce que la culture, sous toutes ses formes, soit présente sur tout le territoire.

Publié le vendredi 25 février 2011, par Claude Gentil.

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