Pas encore au nouveau siège communautaire, mais à l’Asphodèle. Pour quelques mois encore.
Lieu : À l’Asphodèle
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Premi
Voir en ligne : L’album photo de la cérémonie sur facebook
Cette cérémonie de la première pierre renvoie au sens premier du mot inauguration : cérémonie destinée à appeler les faveurs du destin sur un projet, une ambition. Mais que l’on ne se méprenne pas : la construction de ce nouveau siège pour la Communauté répond à une nécessité, et non pas à la mégalomanie du président.
Il suffit pour s’en convaincre d’aller voir dans quelles conditions travaillent les personnels de la communauté et particulièrement les équipes de voirie et de collecte des déchets. De plus, la communauté accueille de plus en plus de public, en particulier pour les services déchets : fourniture des sacs jaunes, composteurs, conteneurs pucés ou questions liées à la redevance.
Les élus ont exploré plusieurs pistes avant d’arrêter le choix sur ce quartier de la gare. Deux arguments ont pesé en faveur de ce choix : en fusionnant avec le SIVOM, la communauté a rejoint les bureaux et les ateliers déjà installés ici, d’autre part, dans le cadre de l’aménagement de la zone de la gare Cléherlan, la communauté avait acquis les bâtiments que la CAM avait laissés pour s’installer dans des locaux modernes mieux adaptés. Pour le développement futur de la zone d’activités, les élus ont perçu l’intérêt de se placer auprès du pôle d’échanges multimodal de la gare et du nœud routier route bleue/D775. Colbert disait déjà que "c’est principalement de la facilité des chemins que dépendent l’avantage du commerce et le bien public."
D’autre part, il fallait redonner à ce quartier une allure plus urbaine, plus moderne, plus attractive dans ce qui était une friche urbaine. Le bâtiment communautaire sera le premier signal de la modernité à l’entrée de la ville.
Il fallait aussi que le siège communautaire soit exemplaire dans un cadre aménagé de façon rationnelle. Le cabinet d’urbanisme Territoires en mouvement a mené, avec les élus et la Société EADM, assistant à maîtrise d’ouvrage, une réflexion globale sur tout le secteur. Pour la construction du site, la communauté a retenu l’équipe de maîtrise d’oeuvre Gombeau et Gumiaux qui a dessiné un bâtiment à la fois séduisant dans sa forme et adapté aux exigences environnementales d’aujourd’hui. C’est-à-dire : choix des matériaux, isolation renforcée, économies d’énergie, mais aussi conditions de travail et d’accueil, et ensuite, faible coût d’exploitation.
C’est d’ailleurs parce que le bâtiment répond à ces obligations BBC que le projet est soutenu par le département et l’Etat. Les exigences de la Région en matière environnementale pour l’ECO-FAUR sont encore plus hautes et le projet n’a pas pu être retenu. Cependant, la Région viendra en appui pour le réaménagement de la gare et des alentours.
Ces apports sont bien utiles car la dépense totale s’élève à près d’un million sept cent mille euros dont 1,364 M€ de travaux. La somme peut paraître élevée, mais non, il n’y a rien de luxueux, ce n’est pas une folie, mais la réponse strictement adapté aux besoins. Et dans ces temps de crise, un chantier comme celui qui s’ouvre ici est un bol d’air pour les entreprises du territoire. De plus, les appels d’offres comprenaient des clauses qui privilégient les entreprises artisanales ainsi que l’obligation de participer à l’insertion sociale.
Cette cérémonie inaugurale devait appeler sur notre projet les faveurs du destin. Tous les participants ont partagé ce souhait et se sont donné rendez-vous en 2014 pour l’installation de la communauté dans ce superbe bâtiment.
Publié le samedi 6 avril 2013.
Pas encore au nouveau siège communautaire, mais à l’Asphodèle. Pour quelques mois encore.
Lieu : À l’Asphodèle