Nouvelle piscine : ouverture attendue en avril 2011

Préparer l’ouverture

Après l’isolation extérieure et l’habillage, les entreprises réaliseront le carrelage autour des bassins inox dont les fonds sont en attente, les habillages acoustiques - un élément important du confort - et les installations techniques de traitement pour l’eau et l’air. Les aménagements extérieurs attendront la fin de l’hiver.

Le conseil communautaire va examiner les besoins en personnel nécessaires et lancer la consultation pour la fourniture de plaquettes de bois pour la chaudière.
Le directeur de la piscine Alain Leray et le comité consultatif préparent l’organisation des nouveaux services : avec les deux bassins, et des horaires plus étendus, il sera possible de mieux répondre aux attentes des usagers. Les sportifs pourront bénéficier de créneaux mieux adaptés pour le traitement. Quant aux scolaires, il sera proposé que tous les écoliers du territoire communautaire puissent avoir un accès équivalent en fonction des programmes : ils auront un certain nombre de séances réservées et la communauté prendra en charge le transport pour les élèves en-dehors de Questembert. Les tarifs, qui aujourd’hui sont très bas parce que le service est ce qu’il est, vont être revus mais ils resteront compétitifs par rapport aux équipement voisins de Surzur, Vannes, Redon.

Questions d’argent

Les recettes procurées par ces tarifs seront -comme pour la vieille piscine - insuffisantes pour couvrir le coût total de l’équipement. Si l’on ajoute les frais de personnel et les autres dépenses de fonctionnement (eau, énergie, entretien, etc) à l’annuité de l’emprunt, on s’aperçoit que les recettes en couvrent à peu près le tiers. Le reste sera financé par les charges transférées des communes (dont Questembert prend largement sa part, quoi qu’il se dise ici ou là) et par les ressources propres de la communauté, c’est-à-dire la dotation globale de fonctionnement (DGF) apportée par l’Etat et ce qui vient remplacer la taxe professionnelle. Les charges d’emprunt seraient évidemment beaucoup plus lourdes -et d’ailleurs, la communauté aurait peut-être renoncé au projet- s’il n’y avait pas des concours de l’Etat (FNDS 650 000 euros) du département et de la région (plus d’1,2
millions d’euros chacun).

En attendant l’ouverture de la nouvelle piscine, Alain Leray et son équipe veillent avec la plus grande attention sur la piscine actuelle, la « vieille dame » comme ils l’appellent. Il faut qu’elle puisse fonctionner jusqu’au printemps prochain...