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Le site du Moulin neuf entièrement remodelé

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Vendredi 1er juin, Questembert Communauté inaugurait officiellement la réhabilitation du site touristique du Moulin Neuf. Une opération préparée par des études globales en 2012 et 2013 et qui est passée en phase opérationnelle en 2015-2016. Une opération complexe, forcément de longue haleine, et qui d’ailleurs n’est pas achevée à ce jour. S’il reste encore des choses à faire, la cérémonie a permis de faire un premier bilan.

À Sous-le-bois, 50 chalets neufs

Proposer des hébergements modernes, c’est le premier challenge que la communauté a dû relever. En effet, les chalets du village vacances étaient vraiment arrivés en bout de course et l’exploitant VVF avait annoncé sa décision de ne pas renouveler son bail. Persuadés de l’importance du site pour l’attractivité du territoire, et soutenus dans leur réflexion par le bureau d’études spécialisé Horwarth, les élus avaient décidé de lancer une réhabilitation globale du Moulin neuf. Autrement, il n’y aurait eu qu’à « mettre un coup de bull là-dedans » comme le suggérait un ancien président du SIVOM (au temps où le site appartenait au syndicat intercommunal).

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Etude Horwarth 2013

Le dossier initial (voir l’étude de Horwarth) a été validé par Protourisme à la demande de la Région Bretagne.

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Le rapport d’expertise de Protourisme

La communauté a fait installer 50 chalets modernes par la société JLP Concept de Montaigu. Les bungalows sont construits en usine et ensuite installés sur les plates-formes réalisées sur le site. Ils peuvent accueillir jusqu’à 6 personnes avec deux chambres et un canapé convertible. Evidemment, plusieurs chalets sont spécialement conçus pour des personnes en situation de handicap. L’appel d’offres imposait une livraison pour le printemps 2017 pour permettre une ouverture pour la saison dernière. Avec le développement de la végétation, les chalets sont aujourd’hui parfaitement insérés dans le paysage.

L’ auberge remise aux normes et ouverte à tous

Conçue au départ pour les vacanciers installés dans les chalets (équipés pour la cuisine !), l’auberge fonctionnait au ralenti et n’était pratiquement pas ouverte au public local, alors que le site est magnifique. Après une remise aux normes nécessaire et surtout un « relooking », le « Comptoir des Lanvaux » propose des repas « bistronomiques » le midi du mercredi au dimanche et le soir du jeudi au samedi. Au rez-de-chaussée, avec vue sur le lac, le Liquidambar est ouvert du mercredi au dimanche de 16h à 20h pour un Snacking terroir local original (Planches dégustation -Desserts -Glaces artisanales)

Pour les visiteurs et pour les habitants !

Ouverte pour les vacanciers et pour les habitants, l’auberge est un bon exemple de la synthèse voulue par les élus : il s’agissait pour nous de rénover ce lieu pour qu’il puisse attirer des touristes en recherche de calme et de verdure et rester un lieu de détente et de loisirs pour les habitants. D’où la nécessité de restaurer la qualité de l’eau de l’étang et de proposer des activités de plein air originales.

Restaurer la qualité de l’eau, offrir des possibilités de baignade

Comme beaucoup de plans d’eau, l’étang du Moulin neuf voyait souvent se développer les cyanobactéries, des algues qui se nourrissent du phosphore et de l’azote présents dans les sédiments. Leur décomposition dégage des composés toxiques. Et du coup, la baignade est interdite ! Le problème est très difficile à traiter. La solution qui a été retenue a conduit à réduire le niveau d’eau d’environ 1 mètre : la végétation qui s’est développée sur les nouvelles berges absorbe les excédents de phosphore et d’azote. Pour le moment, tout va bien, et on peut même dire que l’eau de l’étang répond aux critères de « potabilité ». Il sera donc possible de se baigner, sous la surveillance d’un MNS appointé par la communauté.

Le chantier de l’étang a permis également de restaurer la continuité écologique : sous la passerelle rénovée, passe le déversoir dessiné de façon à permettre les migrations des poissons (anguilles, truites, et lamproie) et de tous les éléments qui font la richesse de la biodiversité.

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Présentation de la continuité écologique

Une vraie base de loisirs !

Toujours avec l’idée de proposer des activités aussi bien pour les visiteurs que pour les habitants, suivant les préconisations d’Horvath et de Protourisme, la Communauté a développé une base de loisirs : location de vélos, de « rosalies », de canoes, de kayaks, de pédalos... Sans oublier le parcours sportif et bien sûr les multiples sentiers de balades qui convergent ici. Le clou étant la tyrolienne de près de 300 mètres qui permet de traverser le lac entre la rive de Sous le bois jusqu’à la plage. L’offre sera complétée bientôt par un parcours d’acrobranche.

Un gros investissement, soutenu par nos partenaires

Les élus ont évidemment évalué du mieux qu’ils pouvaient les coûts de l’opération, le risque pour les finances communautaires, et l’impact sur le développement du territoire. Ils ont sollicité l’appui de spécialistes du tourisme, comme Horvath ou Protourisme avant de s’engager : rien que pour les chalets et leur environnement, la dépense totale approche les 5 M€ ! Mais aussi bien le Comité de Développement du Pays de Vannes, que le Département, la Région et l’Etat ont validé la démarche... et apporté des concours financiers. Par exemple, l’Etat a soutenu le projet avec la DETR (Dotation d’’Equipement des Territoires Ruraux) pour 100 K€ et le FSIL (Fonds de Soutien à l’Investissement Public Local) pour 400 K€. Le département, avec le contrat d’attractivité touristique, a financé à hauteur de 700 K€. Dans le cadre du contrat de partenariat, validé par le Conseil de Développement du Pays de Vannes, la Région a versé une subvention de 435 K€, à quoi il faut ajouter une somme de 180 K€ au titre de sa politique touristique.

Pour la base de loisirs, dépense estimée à 475 K€, le département et la région doivent apporter respectivement 136 K€ et 160 K€.

Ce sont là des informations récupérées au fil des réunions du conseil communautaire. Pour bien éclairer les élus et nos concitoyens, il serait nécessaire qu’un bilan global de l’opération... que j’ai demandé à plusieurs reprises.

Le travail de l’équipe de l’office de tourisme

Les élus déterminent – et assument – les choix politiques. Mais il ne faut pas oublier le travail des équipes administratives et techniques. La préparation et le suivi des marchés publics ont donné beaucoup de soucis aux services. Quant au contrat d’attractivité touristique signé avec le département et au démarrage des activités bases de loisirs, ils ont mobilisé le personnel de l’office de tourisme. On peut d’ailleurs regretter que personne n’ait évoqué cet aspect dans les discours d’inauguration.

Publié le mardi 5 juin 2018, par Paul Paboeuf.

Messages

  • Merci Paul !
    La somme de près de 5 M€ comprend aussi la rénovation de l’auberge, la démolition des anciens chalets, l’aménagement du site pour accueillir les chalets... pour les chalets neufs seuls, c’est 2,6 M€ HT, plus de 3,1 M€ TTC.... plus de 62 000 € l’unité.. donc effectivement, une grosse part du budget global. Les élus avaient fait le choix du haut de gamme pour les chalets... Le résultat est à la hauteur des attentes.
    Le travail de l’équipe de l’office oublié dans les discours : maladresse ou mauvais signe ? Ça m’a également choqué... SPL Rochefort en Terre Tourisme citée à plusieurs reprises alors qu’à peine née... aucun mot de l’office de tourisme association pas plus que du travail méritant de l’équipe de l’office à commencer par son directeur.
    Je m’interroge... donc on essaiera d’avoir des réponses. Joël.

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