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La question du cimetière serait-elle enterrée ?

La tribune de nos élus dans le bulletin municipal de février

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L’argument avait beaucoup servi dans la campagne de 2014 : faire un cimetière sur le plateau du Grand Célac, c’était trop loin du centre-ville. Pourtant, le projet était quasiment abouti. Trop loin ? trop cher pourrions-nous dire de l’extension biscornue du cimetière actuel sur un terrain prévu pour accueillir des habitants, des familles : achat au prix du terrain à bâtir, enquête, études, travaux, tout cela nous amène à 170 000 euros... pour une solution provisoire.

La question du futur cimetière devait être élaborée en concertation avec la population, on parlait même de référendum. Et voilà qu’à l’occasion d’une modification du PLU, on découvre un emplacement réservé pour un équipement public (cimetière) sur un terrain certes beaucoup moins loin que celui du Grand Célac : 300 m de moins !-Pour ce terrain, classé comme urbanisable, la commune détient une « promesse unilatérale de vente » : 300 000 euros pour trois hectares, dont environ un hectare en zone naturelle.

Pour une municipalité qui se dit soucieuse des dépenses publiques, l’addition est salée ! Tous respectueux de nos chers disparus et de l’emplacement le mieux adapté, on peut néanmoins s’interroger sur le coût du terrain et l’utilisation des deniers publics.

Au 31 mars 2014, le montant des dépenses engagées pour le Grand Célac s’élevait à environ 110 000 euros. Vous mettez cette somme à la poubelle, et vous dépensez à peu près la même somme en études pour Kerojonc !

On essaie de nous démontrer que ce sera moins cher mais il faudra y inclure le coût de l’aménagement du carrefour Kerojonc/rue des Genêts, indispensable pour sécuriser le secteur. Voilà bien de la gabegie. Sans parler de la contradiction avec ce qui est affiché dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable – PADD - du projet de PLUi : « recentrer l’urbanisation dans les centres-villes et limiter les constructions dans les écarts, » Dans cette logique, il faut conserver l’habitat au plus-près du centre et non pas sacrifier des terrains constructibles, même si nous avons beaucoup de respect pour nos défunts.

Publié le mardi 7 février 2017, par Rédacteur.

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