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Intimité et vie privée à tout âge

Le troisième « Café des âges » à Lauzach

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Le relais gérontologique de la communauté de communes vous propose son troisième « café des âges » sur le thème « Intimité et vie privée ». Parce qu’on est vieux, on n’aurait plus le droit à l’intimité, c’est-à-dire à être tranquille tout seul ou en compagnie, sans le regard de l’autre, fût-il soignant ? On n’aurait plus le droit d’aimer et d’être aimé ? Voilà résumé un peu sommairement le thème du café des âges du mardi 15 juin à 20 h à la salle de Lauzach.

Ce troisième « café des âges », après celui de Questembert et celui de Caden, sera animé par Jean-Michel CAUDRON, consultant en gérontologie. Il sera accompagné de
Martyne-Isabel FOREST, juriste spécialisée en droit de la santé et des aînés, médiatrice et éthicienne clinique, co-directrice du programme de « certificat de formation continue en éthique clinique » à la faculté de médecine (université de Genève – Suisse) et de Jérôme PELLISSIER, écrivain, chercheur en psycho-gérontologie, chargé de projet à l’EREMA
(espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer)

Qu’est-ce qu’un café des âges ?

Le café des âges se veut un lieu d’échanges et de débats, toutes générations confondues, professionnels et simples citoyens, pour réfléchir ensemble sur la manière d’aborder la question du vieillissement. Il existe aujourd’hui plus de 400 cafés des âges en France. Celui du 15 avril à Lauzach vous invite à échanger sur le droit à l’intimité et aux sentiments quand vient la vieillesse.

Pour déjà y réfléchir, voyez cet article sur agevillage

En voici l’introduction :

Nos amours de vieillesse

ou « la vieillesse à l’épreuve du désir »

L’association Parlons’ans organisait le 22 octobre 2007 un colloque sur la sexualité et les sentiments des personnes âgées en institution. Une journée sur un sujet qui reste tabou : au-delà du plaisir, le désir. « Nos Amours de vieillesse » est aussi le titre d’un très joli documentaire réalisé par Hélène Modiano.

« Est-ce que l’on a encore envie de vivre lorsque l’on est en institution ? Oui. » affirme Geneviève Laroque, Présidente de la Fondation Nationale de Gérontologie. Tant qu’une personne peut sauvegarder aussi petite soit-elle une manifestation d’indépendance, le désir de vivre et de liberté est là. Elle interroge : « Est-ce que nous sommes autorisés, pouvons-nous, savons-nous, devons-nous continuer à ranimer la flamme du désir jusqu’à la dernière minute ? Est-ce que nous sommes autorisés, pouvons-nous, devons-nous la laisser partir ? »

« On ne peut, indique Geneviève Laroque, séparer sexualité et intimité. Mais qu’en est-il lorsqu’on ne peut disposer de la clé de sa chambre ? »
Lorsque l’on vit en établissement « est-on encore autorisé à manifester des préférences, à exprimer son désir ou est-on obligé d’avoir une vie plate, aimable, courtoise, insipide, inodore, incolore et insonore ? »

Evidemment c’est gratuit !

Information auprès de Sylvaine Lepage, animatrice relais gérontologique
Au 02 97 26 61 50 – s.lepage@pays-questembert.com

Publié le vendredi 11 juin 2010.

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