Accueil > Politique > Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais

Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais

Pétition de la revue Alternatives économiques

    Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.

La revue Alternatives Economiques a lancé une pétition contre les exonérations sociales et fiscales dont bénéficient les heures supplémentaires au détriment de l’emploi. Cette initiative est soutenue par l’hebdomadaire Marianne. Parmi les premiers signataires figurent les principaux dirigeants syndicaux du pays, de nombreux experts de l’emploi et du marché du travail ainsi que de nombreux acteurs de l’insertion par l’activité économique.

Voir en ligne : Pour signer la pétition contre l’exonération des heures supplémentaires

Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais

Au moment où la crise provoque une vive remontée du chômage, en particulier chez les jeunes, il faut revenir sur les exonérations sociales et fiscales accordées aux heures supplémentaires. En effet, dans le contexte actuel, l’emploi doit être la priorité absolue de l’action des pouvoirs publics. Or, les exonérations fiscales et sociales décidées en 2007 ne visaient qu’à accroître le nombre des heures supplémentaires effectuées par les salariés déjà en activité. Et, en dépit de la récession, le nombre des heures supplémentaires déclarées a en effet progressé de près de 40 millions entre le quatrième trimestre de 2007 et la même période de 2008, soit l’équivalent de 90 000 emplois à plein temps. Ces mesures contribuent donc manifestement à dissuader les entreprises qui en auraient la possibilité d’embaucher des jeunes ou des chômeurs alors que les quelques trois à quatre milliards d’euros qui leur ont été consacrés en 2008 pourraient avantageusement être mis au service de la création d’emplois. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et au parlement d’abroger sans délai les mesures défiscalisant les heures supplémentaires et les exonérant de cotisations sociales.

Publié le samedi 28 mars 2009.




Post-scriptum

Jacques Delors dans Le Monde

Face au choc social, le gouvernement devra-t-il adopter d autres mesures ?

Nous sommes arrivés au bout des mesures à court terme. Il faut maintenant envisager le problème général de la demande et surtout laisser tomber l’orgueil. Le pouvoir n’ose pas revenir sur l’exonération des heures supplémentaires ni sur le bouclier fiscal. Deux mesures à contre-temps. Si l’on veut préserver le capital humain, éviter les licenciements, c’est indispensable.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document