Grand succès pour la fête de la musique
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Cette année encore, la fête de la musique a été un grand succès : dès 6 heures, les groupes se mettaient en place et les premières animations commençaient un peu partout. Mais c’est à la nuit tombante, vers 9 heures que les rues se sont remplies et la fête a duré jusque dans la nuit.
Familiale, conviviale, éclectique, mais surtout de grande qualité, voilà les mots qui revenaient sur les lèvres des milliers de personnes qui parcouraient les rues de la ville en cette belle soirée du 30 juin. Il avait fait chaud toute la journée mais il faisait plus frais pour la balade dans les rues.
Dès 6 heures, il était possible de découvrir les richesses de l’orgue de l’église : un instrument méconnu mais plein de possibilités. A la même heure, la cour de la médiathèque résonnait de belles chansons françaises. Un peu plus tard, à l’asphodèle, la nouvelle salle de spectacle aux Buttes, les élèves de l’école Beausoleil offraient un concert spectacle de grande qualité, tandis qu’à l’église, les élèves du SIDEM donnaient un récital de guitare, et, place du Marchix, ceux de Florence Louis montraient leur talent aux claviers.
- Barouf de la Batucadonf
Peu à peu les rues s’animaient, et les spectateurs se laissaient entraîner par les rythmes de la Batucadonf, par les chants de marins sous les halles, par les artistes qui peu à peu s’installaient sur les scènes aux quatre coins de la ville. Dans les bars partenaires de la fête, la foule était si dense qu’il était quasi impossible de trouver une place pour apprécier la musique.
- Chants de marins à reprendre en choeur
Au total, une très belle fête de la musique, même s’il faut apporter quelques bémols : malgré tous les efforts de la municipalité, les marchands forains sont un peu trop nombreux, et gâchent le plaisir de la fête, sans compter qu’ils font une concurrence déloyale aux commerçants locaux. Un autre regret, ce groupe de musiciens (?????) des Andes (???) qui chantaient en play-back pour vendre des disques médiocres. Sans doute, les marchands forains, qu’ils vendent des chichis, des kebabs ou de la musak ont-ils le droit d’être là, mais il faudrait éviter qu’ils dénaturent une belle fête.
Publié le jeudi 6 juillet 2006.