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Budget 2006 : un peu de marges de manoeuvre

Les effets du recensement complémentaire

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Le Conseil Municipal du 28 mars a voté le budget 2006 : il n’a pas été nécessaire d’augmenter les taux des taxes locales, du fait de l’augmentation des dotations d’Etat générée par le recensement complémentaire.

Pour la première fois depuis 1995, la commune peut dégager des marges de manoeuvre pour autofinancer les nouveaux services et les investissements qui, cette année, sont très importants. Il a fallu dix années d’effort pour rétablir une situation financière plus saine tout en continuant les investissements nécessaires.

Le recensement complémentaire réalisé en octobre 2005 a donné des résultats tout à fait probants : 7403 habitants soit une progression de plus de 20 % par rapport au recensement de 1999. D’une certaine manière, cet accroissement de la population montre que nous avons fait le bon choix en développant les services comme la maison des jeunes, le multiaccueil, la médiathèque, etc. En créant la communauté de communes pour accélérer le développement économique. Mais aussi en proposant des animations comme les Festives Halles, le salon du livre de jeunesse, ou plus simplement encore l’accueil des motards dans leur rallye contre la sclérose en plaques. Tout cela a contribué à rendre notre commune attirante pour de nouveaux habitants.

Ces nouveaux habitants ont d’abord été de nouveaux contribuables pour la taxe d’habitation ou le foncier bâti. Ils ont donc apporté un peu plus de richesse à notre collectivité. Mais les résultats du recensement servent aussi de base pour le calcul des dotations de l’Etat. Ainsi la Dotation forfaitaire, qui n’aurait augmenté que de 1,8% autrement, a progressé de près de 20% (de 780 K€ à 920 K€). Cependant l’augmentation la plus forte est celle de la Dotation Nationale de Péréquation (de 85 K€ à 207 K€) : son mécanisme est un peu compliqué, elle tient compte à la fois de l’augmentation de la population, de la richesse (pour nous, il faudrait dire la pauvreté !) et des taux de la fiscalité locale, en partant du principe, que si nous ne demandons pas grand chose à nos concitoyens, nous ne pouvons pas non plus demander à la solidarité nationale.

D’autre part, le dynamisme de l’immobilier nous apporte des ressources nouvelles : les bases du Foncier Bâti et de la Taxe d’habitation augmentent, et, sans accroître les taux d’imposition, apportent 91000 € de ressources supplémentaires.

Notre commune trouve ainsi des marges de manoeuvre qu’elle n’a sans doute jamais eues ! Il a fallu dix années de gestion rigoureuse sans renoncer pourtant aux travaux d’urgence ni aux points clés de notre programme qui étaient la médiathèque et la première tranche du centre-ville ; il a fallu aussi que les Questembertois acceptent de contribuer plus au budget communal, même si la contribution par habitant reste comparable à ce que paient les contribuables de communes comme la nôtre. Oui, les chiffres et les faits sont têtus !

La situation budgétaire permet d’envisager un programme d’investissements important : l’extension de l’école, la construction d’un tennis couvert, la rénovation de l’ancienne mairie, la restauration de la chapelle du Bodan, et surtout beaucoup de travaux de voirie.

Et ils diront encore qu’il n’y a rien de fait à Questembert... A croire qu’ils sont aveugles. Vous n’aurez plus qu’à leur offrir une canne blanche...

Publié le mardi 28 mars 2006.




Post-scriptum

N’ayant somme toute rien à dire sur notre budget, le leader de l’opposition nous a ressorti sa marotte, le schéma directeur ! Nous l’avons invité à relire le projet que nous avons soumis aux Questembertois en 2001 et qu’ils ont approuvés par leurs suffrages. C’est ce qui nous sert de feuille de route, et vous pouvez constater qu’il y a eu des résultats.

Il a demandé à être associé à la réflexion sur ce schéma directeur... Il était membre de la commission du PLU, il l’a quittée pour convenances personnelles. Et rappelons que dans cette commission, il a approuvé l’hypothèse de la création d’un centre Leclerc, hypothèse qu’il a ensuite combattue publiquement. Peut-on lui faire confiance pour travailler sereinement sur des projets à moyen terme ?

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