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Bretagne créative, solidaire, responsable : Le projet est en ligne

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Le projet de Bretagne créative, solidaire, responsable de la liste conduite par Jean-Yves Le Drian vient d’être mis en ligne. Les candidats de notre secteur, Béatrice Le Marre, Monique Danion et Franck Guillouzouic animeront deux débats vendredi soir 12 mars à Malansac (18h centre associatif) et à Questembert (20h30 Salle Alan Meur)

La version complète du projet régional est désormais disponible sur le site de campagne ici

Pour info, la version PDF permet une recherche thématique rapide par mots clés.

Publié le dimanche 7 mars 2010.

Messages

  • Les conseillers généraux de Gauche soutiennent Jean-Yves Le Drian

    Les conseillers généraux de Gauche soutiennent la liste « Bretagne solidaire, créative et responsable » conduite par Jean-Yves Le Drian. Dans la perspective du vote de dimanche, nous appelons en effet les Morbihannais(es) à amplifier le bon résultat du 14 mars dans notre département (le deuxième de Bretagne) : 37,47 des voix (liste arrivée en tête dans 220 communes sur les 261 du Morbihan). Notre soutien repose sur trois piliers : un projet breton crédible, offensif et fédérateur ; une équipe solide, cohérente et qui travaille en confiance ; un candidat à la présidence qui allie expérience, pugnacité et ouverture. Nous savons que ce rassemblement de socialistes, écologistes, communistes, régionalistes et personnalités qualifiées sera garant du développement équilibré du Morbihan. Pour toutes ces raisons, votons Jean-Yves Le Drian dimanche prochain !

    Hervé Pellois (canton de Vannes-est), Yves Brien (Belle-île), Jean-Marie Chadouteau (Guer), André Gall (Vannes-ouest), François Hervieux (Rochefort-en-Terre), Emile Jetain (Lorient-nord), Yves Lenormand (Lorient-sud), Henri Le Dorze (Pontivy), Béatrice Le Marre (Ploërmel), Loïc Le Meur (Ploemeur-Larmor), Norbert Métairie (Lorient-centre), Serge Moëlo (Cléguérec), Christian Perron (Guémené-sur-Scorff), Pierre Pouliquen (Le Faouët), Thérèse Thiéry (Lanester).

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  • On l’a un peu oublié mais Sarkozy prépare une réforme territoriale, avec un mode de scrutin qui fait une sorte de bouclier électoral pour la droite. En Bretagne, le scrutin serait favorable (trop favorable !) à la gauche, mais au global, ce serait un déni de démocratie.

    Gérard Courtois du Monde en a fait un article de politique fiction.

    Régionales ou politique-fiction, par Gérard Courtois
    LE MONDE | 08.02.10 | 13h35 • Mis à jour le 08.02.10 | 14h09

    l en est de la vie politique comme des feuilletons populaires : quand l’intrigue commence à lasser, il est urgent de renouveler scénario et personnages. Nous en sommes là. La « Sarkoverdose » guette et le ressort dramatique des élections régionales, dans cinq semaines, n’est pas garanti. Rien de tel que la saga de la prochaine présidentielle pour espérer relancer l’attention.

    Qu’on se le dise, donc ! Si l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, Dominique de Villepin capterait 10 % des voix au premier tour et Dominique Strauss-Kahn l’emporterait sur Nicolas Sarkozy au second. Un sondage CSA le dit. Marianne le claironne. « Le sondage qui change tout », affiche à sa « une » le journal qui fait profession hebdomadaire de révéler le dessous des cartes et de n’être dupe d’aucune manoeuvre ni connivence. Mieux, qui fustige volontiers la présidentialisation excessive du régime et les effets délétères de la démocratie d’opinion.

    On croit rêver, tant ces spéculations relèvent de la politique-fiction. Que l’on sache, le Parti socialiste ne désignera son champion qu’au terme d’une élection primaire prévue dans dix-huit mois au plus tôt. D’ici là, à supposer qu’il s’engage dans cette mêlée et qu’il s’en sorte mieux qu’en 2006, l’actuel directeur général du FMI n’est guère qu’un candidat putatif.

    Quant à Dominique de Villepin, avant de songer sérieusement à jouer les « alternatives » à droite, il lui faudra dans un an subir l’épreuve d’un nouveau procès dans l’affaire Clearsteam et espérer être de nouveau blanchi par les juges d’appel. En attendant, l’ancien premier ministre peut tempêter, mais il ne peut guère avancer.

    Laissons donc de côté le monde virtuel. D’autant que, s’il est moins excitant, le scrutin régional sera beaucoup plus instructif pour la suite des événements. S’il confirme que l’ensemble de la droite, Front national inclus, ne dépasse pas 40 % des voix et que le parti présidentiel peine à atteindre les 30 %, c’est toute la stratégie de rassemblement des droites dès le premier tour qui montrera cruellement ses limites en vue de 2012. S’il établit que le PS a retrouvé une large prééminence à gauche - quand bien même il ne réaliserait pas le grand ou le petit chelem dans les 22 régions -, Martine Aubry aura singulièrement renforcé son jeu vis-à-vis de ses concurrent(e)s potentiel(le)s pour la primaire interne. S’il installe durablement les Verts comme la troisième force politique du pays, cela fera de l’entre-deux tours un laboratoire instructif des rapports de forces et des alliances possibles à gauche. Ajoutons que deux des principaux acteurs de la présidentielle de 2007, Ségolène Royal et François Bayrou, jouent dans ce scrutin une bonne part de leur avenir politique - sa capacité de rebond pour la première, de survie pour le second.

    Mais que les amateurs de sensations fortes se rassurent : ils pourront, dès le soir du 21 mars, refaire des plans sur la comète.

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