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Auray 1364, un beau livre pour Noël

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L’historienne Laurence Moal, professeure agrégée d’histoire au lycée Marcelin Berthelot de Questembert, vient de publier aux Presses Universitaires de Rennes Auray 1364, un beau livre pour les fêtes, mais aussi un travail approfondi sur la bataille qui vit s’affronter Jean de Montfort et Charles de Blois au terme d’une longue guerre de succession.

Voir en ligne : La présentation du livre sur le site des Presses Universitaires de Rennes

La couverture du livre de Laurence Moal

Un beau livre à lire, à feuilleter : plaisir des yeux, plaisir de découvrir.
Jean de Montfort, Charles de Blois, ça vous dit vaguement quelque chose ?
L’ouvrage de Laurence Moal, docteur en histoire médiévale, et professeure au Lycée Marcelin Berthelot à Questembert, présente tout ce qui concerne cette bataille mal connue mais fondatrice pour l’histoire de la Bretagne : la bataille d’Auray. Fondatrice parce qu’elle met un terme à la guerre de succession de Bretagne. mais aussi parce qu’au-delà des faits, entre souvenir et mémoire, elle va traverser les récits de l’histoire de la Bretagne.

Auray, 29 septembre 1364 : Une bataille rangée exemplaire

Tout ce que vous avez voulu savoir sur la bataille d’Auray ! Le travail de Laurence Moal est fondée sur une solide documentation faite de manuscrits, d’illustrations passée au crible de la méthode historique. Ses analyses vous éclaireront sur les tactiques du champ de bataille, mais aussi sur la guerre psychologique et les enjeux symboliques.

Les échos de cette bataille se prolongent à travers les siècles, chacun tentant d’y puiser une légitimité pour sa conception de la Bretagne. C’est un véritable duel de mémoire qui s’engage autour de la victoire de Jean de Montfort et de la mort de Charles de Blois, béatifié en 1904 !
Laurence Moal s’attache à démêler les fils enchevêtrés des récits de la bataille arrangés en fonction des intérêts et des idéologies. C’est un travail de recherche rigoureux, avec une présentation agréable qui séduira
tous ceux qui veulent en savoir plus sur la Bretagne et l’évolution du discours, de la représentation des faits : il n’y a pas besoin d’être spécialiste de la question.

(Pour votre beau frère qui a tondu votre pelouse, vos vieux ou vos jeunes parents, vos grands enfants...un beau cadeau vraiment)

Un auteur prestigieux pour la préface

Michael Jones ? professeur émérite de l’université de Nottingham a accepté de préfacer le livre. Michael Jones est un spécialiste reconnu de l’histoire ducale de la Bretagne.

Un ouvrage déjà reconnu

Le livre est à peine sorti que ce travail est déjà reconnu :

Ouest-France et le Télégramme ont parlé de l’ouvrage

Ouest-France Un regard neuf et étayé sur la bataille d’Auray

Le Télégramme Une bataille un livre

Laurence Moal

Publié le samedi 8 décembre 2012, par Bernadette Paboeuf.



Post-scriptum

Auray 1364, Un combat pour la Bretagne aux Presses Universitaires de Rennes. Disponible en librairie. 30€

L’auteure dédicacera son ouvrage à la Papeterie Questembertoise, le 15 décembre de 10h à 12h.

Messages

  • Oui, vraiment un très beau livre.

    Je croyais en faire un cadeau, je vais le garder pour moi (et en acheter un autre pour mon amie F. de Paris.

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  • Oui, ce travail est splendide !
    Mais il n’y a pas d’histoire qui s’arrête : Auray n’a décidé que d’une chose, la prise en main du pouvoir ducal par les Montfort au détriment des Blois -Penthievre, mais pas sans soubresauts. Les Montfort penchèrent longtemps pour les Anglais, par méfiance envers le roi de France que l’on soupçonnait de vouloir décider du sort de la Bretagne à son profit.
    Mais Auray fit réfléchir Charles V, qui fit tout pour se rapprocher du nouveau maître de la Bretagne, et cela par réalisme. Il fallait éviter que la Bretagne penchât trop du côté des Anglais.
    C’est sans doute pourquoi les successeurs de Charles V et ce dernier eurent chacun leur connétable breton : Bertrand du Guesclin, Olivier de Clisson et Arthur de Richemont.Quand Charles VII abandonna ses préventions contre Richemont, les Anglais furent rapidementdéfaits. Il s’agissait d’éviter que la France fût prise en tenaille entre Bretons et Bourguignons, souvent alliés des Anglais.
    Les rois de France en jouant plus prudemment et en se montrant plus patients gagnèrent cette neutralité bretonne qui devait contribuer à la victoire sur les Anglais.
    Auray ne fut donc qu’une étape sous ce rapport.
    Voilà pour les faits.
    Mais saluons la beauté de l’ouvrage, ainsi que le mérite et la réussite de l’auteure.
    François Sarindar, auteur de : Lawrence d’Arabie. Thomas Edward, cet inconnu. 2010.

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