Bords des routes, du drôle de boulot ?
"Vous avez vu ça ? Ils ont donné des coups d’épareuses par-ci par-là ! Ni fait ni à faire ! du travail de cochon ! Avant, c’était quand même mieux fait !
Expliquons un peu : l’entretien des bas-côtés et des talus se fait maintenant de façon moins « sauvage » et plus économique.
Le nombre de passages des machines a été réduit et les interventions se font plus tardivement. Plus on fauche tard, moins la repousse est vigoureuse, les plantes ayant achevé leur développement. D’autre part, la fauche tardive permet aussi de protéger les oiseaux et les insectes : les spécialistes ont constaté que les bas-côtés des routes sont d’une grande biodiversité, malgré les déchets divers jetés par les automobilistes !
Le travail est confié aux services techniques de la communauté de communes. Et il se fait en trois étapes
- fauchage des accotements en fin de printemps ;
- éparage jusqu’au talus au plein développement de la végétation mais seulement quand c’est une affaire de sécurité : près des panneaux routiers, dans les virages ;
- éparage complet annuel au cours de l’hiver.
Carrefour et courbes nettoyés pour la visibilité
En fin de compte, la sécurité est assurée, on économise du carburant, du temps machine, du temps de travail (de l’argent, quoi !) et on respecte mieux l’environnement.
Une biodiversité foisonnante
Publié le vendredi 3 août 2012.