Service minimum d’accueil : mauvais coup aux services publics
18 mai 2008, 18:30
Service minimum l’accueil : les maires ne joueront pas un jeu faussé, avertit l’AMF
Le président (UMP) de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a estimé le 16 mai que mettre « à la charge des communes » l’organisation du service minimum d’accueil dans les écoles n’était « pas acceptable » et a averti que les maires ne joueraient pas « un jeu faussé ».
« L’officialisation d’un dispositif qui mettra à la charge des communes (l’organisation de) cet accueil alors que c’est la compétence de l’Etat, ça ne me paraît pas acceptable et les maires ne joueront pas ce jeu qui me paraît un jeu faussé », a déclaré Jacques Pélissard sur France Inter.
« Autant je suis favorable au service minimum, autant je considère que c’est à l’Education nationale en interne de l’assumer et non pas aux communes », a ajouté le député-maire de Lons-le-Saunier (Jura).
Le président de l’AMF a précisé que si « la continuité de service public s’impose à chaque service public », cette mission « n’est pas de la compétence des communes ». « Ce rôle de supplétifs des enseignants en grève n’est pas le notre ».
« Si demain les éboueurs de ma commune sont en grève, je ne vais pas aller demander aux instituteurs d’aller ramasser les poubelles », a encore dit Jacques Pélissard. « C’est une question de principe ».
Le député du Jura a également souligné sur France-Inter que « le régime de responsabilité en cas de problème, d’accident (n’était) pas bien défini ».
Enfin, a-t-il fait valoir, « nous avons des petites communes et ces communes ne sont pas dotées des personnels qui permettraient l’accueil des enfants. Ce n’est pas avec un cantonnier ou un garde champêtre qu’on va faire l’accueil des enfants ».
Nicolas Sarkozy a annoncé le 15 mai que le gouvernement déposerait avant l’été un projet de loi sur un « droit à l’accueil » dans les écoles lors des grèves d’enseignants, organisé par les communes et dont « la charge financière » sera « assurée par l’Etat ».
Service minimum l’accueil : les maires ne joueront pas un jeu faussé, avertit l’AMF
Le président (UMP) de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a estimé le 16 mai que mettre « à la charge des communes » l’organisation du service minimum d’accueil dans les écoles n’était « pas acceptable » et a averti que les maires ne joueraient pas « un jeu faussé ».
« L’officialisation d’un dispositif qui mettra à la charge des communes (l’organisation de) cet accueil alors que c’est la compétence de l’Etat, ça ne me paraît pas acceptable et les maires ne joueront pas ce jeu qui me paraît un jeu faussé », a déclaré Jacques Pélissard sur France Inter.
« Autant je suis favorable au service minimum, autant je considère que c’est à l’Education nationale en interne de l’assumer et non pas aux communes », a ajouté le député-maire de Lons-le-Saunier (Jura).
Le président de l’AMF a précisé que si « la continuité de service public s’impose à chaque service public », cette mission « n’est pas de la compétence des communes ». « Ce rôle de supplétifs des enseignants en grève n’est pas le notre ».
« Si demain les éboueurs de ma commune sont en grève, je ne vais pas aller demander aux instituteurs d’aller ramasser les poubelles », a encore dit Jacques Pélissard. « C’est une question de principe ».
Le député du Jura a également souligné sur France-Inter que « le régime de responsabilité en cas de problème, d’accident (n’était) pas bien défini ».
Enfin, a-t-il fait valoir, « nous avons des petites communes et ces communes ne sont pas dotées des personnels qui permettraient l’accueil des enfants. Ce n’est pas avec un cantonnier ou un garde champêtre qu’on va faire l’accueil des enfants ».
Nicolas Sarkozy a annoncé le 15 mai que le gouvernement déposerait avant l’été un projet de loi sur un « droit à l’accueil » dans les écoles lors des grèves d’enseignants, organisé par les communes et dont « la charge financière » sera « assurée par l’Etat ».