Travaux en centre ville

Depuis la fin juin, les travaux de réseaux ont repris dans le centre ville, en commençant par la rue Cadoudal. Cette première section devrait s’achever à la fin août, après un arrêt de 3 semaines. Le chantier enchaînera ensuite au sud de la rue Alain Le Grand, mais aussi dans les rues de l’hypercentre. Beaucoup d’embarras pour tout le monde, spécialement pour les riverains, qui sont informés régulièrement de l’avancement, et pour les automobilistes. Si vous vous êtes arrêtés près du chantier, vous aurez pris conscience des difficultés : à côté des tuyaux d’eau, il y a tous les réseaux électriques, téléphoniques, de gaz.... et puis, c’est du roc bien solide. Du coup, ça n’avance pas vite.

Un peu d’histoire

A l’origine, à la construction du premier réseau d’égout, un seul réseau collectait les eaux usées et les eaux pluviales qui se retrouvaient à la station du Pont Plat.
Par la suite, les extensions ont séparé les eaux de pluie et les eaux usées qui ont été acheminées vers la station d’épuration du Maguéro.

Il restait à rénover les réseaux du centre-ville, les plus anciens qui remontent aux années 54-55, Une première tranche a été réalisée en 1996 entre la place du Marchix et l’angle sud-est des Halles à la place de la Libération. Parallèlement, la commune réalisait les réseaux d’eaux pluviales et la réfection des places.
Puis le SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable) de Questembert a dû répondre aux besoins des autres communes du syndicat (Limerzel, Péaule, Marzan, etc) ne faisant sur Questembert que la remise à niveau de la station du Maguéro, une antenne rue du 11 novembre et place du 8 mai, et les extensions vers le Maguéro et Bocaran.

En 2007, le SIAEP a pu dégager les financements pour programmer la rénovation du centre-ville et l’extension vers Kerjumais. Le programme du centre-ville est énorme et il s’étend sur quatre années. Il a commencé l’année dernière : conduite de refoulement entre le Pont Plat et Lenruit d’où les effluents rejoignent le réseau gravitaire, réseaux séparatifs, rue Le Brun Malard, place la Libération, place Gombaud. La société EGC, bien connue des Questembertois, avait remporté les appels d’offres, celui du SIAEP, pour les eaux usées et l’eau potable, et celui de la commune pour les eaux usées.

La suite du programme a donné lieu à de nouveaux appels d’offres : la société SPAC, de Lorient, a remporté celui du SIAEP, et EGC a été retenue pour les eaux pluviales par la commune. Cela peut paraître bizarre, mais les collectivités doivent respecter scrupuleusement le code des marchés... qui interdit de choisir une entreprise locale simplement parce qu’elle est locale ! Heureusement, les deux entreprises ont trouvé des accords pour ne pas gêner dans la réalisation concrète des travaux.

De Célac à Kerjumais

Dans la prospective des travaux à réaliser, le SIAEP avait promis depuis longtemps de raccorder le lotissement communal de Kerjumais à l’assainissement collectif. Le chantier a commencé à la fin du printemps et il avance bien. La conduite qui descend du village va traverser le vallon au bout du camping pour amener les effluents au poste de relevage de Célac.

Rond-Point au Hulo, et pont au Pont-à-Tan

Ces travaux de réseaux terminés, le conseil général va lancer la construction d’un giratoire au Hulo. Une mise en sécurité que les riverains et la commune réclamaient depuis longtemps, mais des travaux complexes qui vont provoquer des contraintes lourdes pour la circulation. Un moment, une bonne part du traffic sera dévié par Kerjumais et par le Pont-à-Tan, sur la route du Sendoué. La commune a quant à elle programmé la réfection du pont, qui donnait des signes de faiblesse : le chantier va commencer très prochainement, après l’accord obtenu des services de l’Etat (police de l’eau) qui ont exigé la construction d’un passage à loutres.

Et pour compliquer encore un peu la vie de tous, voilà que M. Grimaud commence son projet de reconstruction sur sa propriété de la rue Alain le Grand. La démolition a contribué à perturber un peu plus la circulation. Et nous n’aurons plus le parking qu’il nous laissait gentiment à disposition. Mais l’immeuble qu’il fait construire à la place redonnera de la qualité à cette rue.

Place de la Libération

Dès le début septembre, la commune va commencer la réfection de la place de la Libération. Le projet esquissé par l’ingénieur voirie a été étudié et validé par le comité voirie, puis présenté aux riverains, habitants et commerçants, qui l’ont amendé. A partir de ce projet, la commune a lancé un appel d’offres pour retenir une entreprise qui va réalisé la voirie, les pavages, etc. Les travaux doivent durer trois mois de façon à libérer la place pour la quinzaine commerciale. Pendant les travaux, les commerçants forains du lundi seront regroupés au bout de la place du marchix, sur l’ancien marché aux veaux.