Rythmes scolaires, temps d’activités périscolaires : retour en arrière

Au conseil municipal, Gérard Launay a posé des questions : quel bilan a été fait de ces quatre années d’expérience ? Quelle concertation ? Quel calendrier ? A entendre la réponse de Mme Martin, rien n’est encore décidé car il y aura concertation avec les conseils d’école, consultation des familles, nouvelle discussion en conseil d’école, décision en conseil municipal. Pour le bilan, elle se retranche sur les généralités qui traînent ici et là. Et l’adjoint aux finances d’expliquer que déjà Notre-Dame, … qu’il faut voir ce qui se fait au niveau de la communauté. Mme Martin donne l’exemple de la ville de Vannes où le maire a sabré les TAP sans le moindre état d’âme, ni concertation.

Il est vrai que beaucoup de communes ont sauté sur l’occasion qui leur était offerte de réduire leurs dépenses. Certaines pourtant ont choisi de continuer parce que les matinées sont plus propices aux apprentissages, qu’il fallait permettre à tous les enfants d’accéder à des activités qui leur ouvrent des horizons. Comme le note Mme Claire Leconte, chronobiologiste et psychologue de l’éducation, « Le matin est idéal pour l’apprentissage. L’après-midi, au contraire, est propice à l’activité calme. Il ne faut pas bousculer l’enfant. »

Mais, à notre grand regret, ces arguments n’auront que peu de poids : quoi que prétendent Mme Martin et son adjoint, les Temps d’Activités Périscolaires seront supprimés, et sans doute aussi les animations organisées le midi.

Dommage pour les enfants, et encore plus pour les moins favorisés. Mais le social, l’éducatif, le culturel font-ils partie des priorités de la majorité municipale ?