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Rénovation urbaine, d’abord de la réflexion

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Les réflexions que nous avions engagées pour la rénovation du centre-ville ne seront peut-être pas prolongées et ne déboucheront sans doute pas sur du concret. C’est dommage. Les ateliers participatifs conduits par le cabinet Forma6 avaient pourtant permis de dégager des scénarios intéressants. L’émission d’Arte consacrée à la rénovation de l’Île de Nantes montre l’importance de la réflexion et de la créativité dans les projets d’urbanisme.

Trop d’idées reçues

Il est temps en effet de sortir des idées reçues. Le modèle de l’extension urbaine pavillonnaire est à bout de souffle : il faut en finir avec la maison individuelle isolée au milieu de sa parcelle de 1000 m² (au moins) dans un lotissement enroulé sur lui-même (en escargot) et seulement accessible en voiture. On n’a plus le droit aujourd’hui de gaspiller le foncier et la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) de décembre 2000 a posé le principe de « reconstruire la ville sur la ville. » Le principe a été confirmé par le Grenelle de l’Environnement (2007-2012) et plus récemment par la loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) dont les deux premiers objectifs sont de densifier en zone urbaine, pour construire là où sont les besoins et de lutter contre l’étalement urbain.

Autre idée reçue : les logements sociaux ! Tous les programmes d’urbanisme doivent en intégrer un pourcentage... Mais Questembert est bien loin de ces pourcentages : moins de 5% des logements. A comparer avec le chiffre des ménages qui, selon leurs revenus, pourraient avoir accès au logement social : plus de 70% à Questembert, comme d’ailleurs dans le Morbihan.

Près de chez nous, une rénovation exemplaire

Bien sûr, Nantes, c’est un peu plus grand que Questembert ! Mais on peut retenir trois ou quatre idées transposables chez nous. D’abord, il faut penser à la qualité des espaces publics qui sont le coeur de toute ville. Ensuite, penser les équipements publics (comme l’école montrée) en fonction des usagers, et ne jamais oublier que la beauté sera forcément durable. Enfin, la densification ne doit pas empêcher le droit individuel à l’intimité, et les réponses retenues pour les logements sociaux en sont une preuve tangible. Le documentaire diffusé sur Arte est très révélateur. A regarder et à méditer.

Publié le lundi 9 juin 2014, par Paul Paboeuf.

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