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Plantes invasives, un sujet à prendre au sérieux

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L’élaboration du PLU i devrait nous conduire à évoquer les plantes invasives qui prolifèrent sur notre territoire : la renouée du Japon et le laurier palme ! Sans oublier les plantes aquatiques envahissantes, la jussie, l’élodée dense ou le myriophylle du Brésil.

Le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durables) invite à la préservation de notre environnement, de nos paysages. Il est donc important d’alerter les habitants sur des plantes qui peuvent menacer la biodiversité en supplantant les espèces locales. Deux plantes méritent une attention particulière : la renouée du Japon... et le laurier palme.

Dans les deux cas, il s’agit de plantes qui ont été introduites pour leur valeur ornementale et qui se sont largement répandues dans les milieux naturels.

La renouée du Japon s’est diffusée le long des routes et des rivières, ainsi que sur les terres de remblai ; elle est très nuisible pour son environnement. Elle figure même au classement des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature ! (à lire ici)

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La renouée s’étale avenue des Bruyères

La plante a été repérée sur plusieurs sites à Questembert (avenue des Bruyères, ponts-rail de Lézadan, du Congo, en particulier). A Limerzel, le vallon de Keramélie sur la route de Noyal-Muzillac est massivement envahi. La lutte contre la plante est difficile : elle résiste bien aux herbicides, glyphosate et autres ! (Rappelons ici l’interdiction d’utiliser les désherbants chimiques près des cours d’eau, des fossés même à sec, près des espaces imperméabilisés : de lourdes amendes à la clé !)

Parmi les solutions pour contrôler le développement de la renouée du Japon, l’écopâturage a été expérimenté à St-Gildas de Rhuys et plus récemment à Limerzel pour le vallon de Keramélie

Pour le laurier palme, l’histoire est plus ancienne. Utilisé au départ pour marquer des allées ou des clôtures végétales dans les belles propriétés, il est devenu très commun : on en voit partout.

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Laurier palme en fleurs

Il est vrai que les haies de laurier sont faciles à conduire, pour peu qu’on les taille régulièrement, et elles permettent de préserver l’intimité autour de l’habitation.

Malheureusement, les haies de laurier ont contribué à banaliser notre environnement au détriment des haies variées du bocage. D’autre part, il arrive que les haies autrefois taillées sont laissées à l’abandon... et la plante monte en fleurs et produit des fruits. Immangeables et même toxiques pour les humains, les baies de laurier palme sont consommées par des oiseaux qui répandent les graines dans les bois.

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Jeune pousse...

Déjà, autour de l’étang du Moulin Neuf, ou encore dans la vallée du Tohon, on voit pousser des arbustes qui risquent de se développer si on ne les arrache pas assez tôt et créer un sous-bois dense, sans lumière sous lequel aucune autre espèce forestière ne pourra se développer.

Publié le jeudi 18 mai 2017, par Paul Paboeuf.

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