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Mensonges et manipulations

la démagogie de l’opposition

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Dans le bulletin municipal, les élus minoritaires s’expriment. C’est prévu par la loi Démocratie de proximité du gouvernement Jospin, mais nous n’avions pas attendu la loi pour permettre à l’opposition de s’exprimer. La lecture de ces quelques lignes - la loi prévoit un espace équivalent pour la majorité et pour l’opposition - peut vous étonner.

Dans le bulletin de Juin, une fois de plus, c’est une vraie rengaine, l’opposition vous parle des impôts locaux... Chiffres à l’appui, n’est-ce pas, cela fait sérieux. Le problème, c’est qu’il s’agit ni plus ni moins de mensonges et de manipulation.

Car, à lire leur prose, vous pourriez croire que votre feuille d’impôts locaux va montrer une augmentation de 12,5% et ça fait peur ! La réalité est un peu différente : vos impôts n’augmenteront que de 7% conformément au vote du conseil municipal.

Mais pour eux, la vérité n’a guère d’importance. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose, disait Voltaire.

Publié le jeudi 23 juin 2005.

Messages

  • n’était ce pas plutôt Beaumarchais qui disait : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » ?

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    • La thématique est comparable à celle de Beaumarchais comme on le voit dans cet extrait bien connu du Barbier de Séville. La citation que vous proposez est attribuée à Francis Bacon, le philosophe anglais dans son ouvrage Essai sur l’athéisme.

      Pierre-Augustin Caron de BEAUMARCHAIS / Le Barbier de Séville (1775) / OEuvres complètes / Firmin-Didot 1865

      « La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »

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