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Les univers soci@ux et culturels des jeunes en Bretagne

Conférence de S. Quillerou, du CESER

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Vendredi 18 octobre, à 20h30, Sylvère Quillerou, membre du CESER de Bretagne (Conseil Economique, Social et Environnemental), donnera une conférence sur le rapport qu’il a écrit avec Annie GUILLERME sur Les Univers sociaux et culturels des jeunes en Bretagne.

S’interrogeant sur l’identité des jeunes aujourd’hui en Bretagne, le rapport constate qu’ils forment une minorité démographique qui attend une plus forte reconnaissance. En réponse à cette attente, le rapport ouvre des pistes et présente des propositions destinées à donner une meilleure place aux jeunes dans la société en Bretagne.

Des valeurs assez traditionnelles, mais une culture « à côté »

Quand les images sociétales donnent souvent la priorité à la réussite personnelle, les jeunes gardent, dans leur diversité bigarrée, des valeurs assez traditionnelles : la famille, les amis, le travail. Les auteurs les qualifient comme des individualistes solidaires attachés au triptyque Égalité, Respect, Solidarité.

Même si les deux tiers des jeunes sont plutôt bien intégrés dans la cité, se développe parmi eux une culture à côté : les communications numériques viennent les affranchir du lien avec les adultes les plus proches. Les innombrables nœuds des réseaux qu’ils tissent produisent une créativité horizontale fondée sur la collaboration. En face de cette richesse, il faut pointer deux risques majeurs : le manque de fiabilité de l’information et les atteintes à la vie privée.

Génération Y ?

L’expression, trop à la mode, Génération Y désigne les 20-30 ans qui auraient de la peine à admettre les contraintes de la vie en entreprise. Le concept (?) n’a sans doute pas de fondement (à voir ici ou là.) Les jeunes refusent sans doute l’écoute alibi mais ils sont en attente de reconnaissance tant la vie professionnelle que dans l’espace public.

Accepter l’engagement des jeunes

Non, les jeunes ne sont pas apathiques ni abstentionnistes, pas plus qu’ils ne sont menaçants pour l’ordre public quand ils s’engagent à fond. Cependant, et dans le contexte du moment, c’est compréhensible, pour la plupart d’entre eux, leur premier objectif reste de réussir leurs études et de trouver du travail. Et on constate que moins ils sont formés, moins ils sont près à s’investir dans la vie de la cité. Quand ils franchissent le pas, c’est rarement à travers les formes institutionnalisées, comme les partis politiques, c’est plutôt dans le milieu associatif, s’il apporte de la reconnaissance à l’individualité. Et ils sont souvent prêts à faire marcher leurs réseaux numériques pour défendre leurs convictions, leurs valeurs. Reste que collectivement, il faut penser à ouvrir l’espace public à ceux qui en sont les plus éloignés. C’est un enjeu d’égalité des chances dans une société démocratique.

Publié le dimanche 13 octobre 2013, par Paul Paboeuf.

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