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Les comptes de la commune au Conseil Municipal

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Le lundi 11 mars, le conseil municipal a examiné les comptes de la commune et débattu des orientations budgétaires pour l’année 2013. Les résultats de 2012 montrent une gestion rigoureuse qui dégage l’autofinancement pour continuer les investissements qu’attendent les Questembertois.

Les résultats du budget principal : des marges de manoeuvre substantielles

La section de fonctionnement des budgets communaux retrace les dépenses et recettes courantes : d’un côté, les frais de personnel et les frais généraux et de l’autre, les dotations de l’état, les impôts ainsi que les redevances des services comme la restauration scolaire. L’excédent que la commune doit dégager lui permet d’assurer les investissements qu’elle doit réaliser. Avec un excédent brut de plus d’un million et demi d’euros, Questembert se donne les moyens d’investir.

Cela n’est possible que par une maîtrise fine des dépenses et une optimisation des recettes. La commune a su contenir les frais généraux, malgré l’augmentation des tarifs de l’énergie et d’autres fournitures ; et, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, les dépenses de personnel sont inférieures par rapport à la moyenne des communes comparables.

Des investissements de long terme à hauteur de 2,6 millions d’euros

Le compte administratif fait aussi état des investissements réalisés au cours de l’année passée. Avec 2,6 millions d’euros en dépenses d’équipement, la municipalité fait le meilleur usage des ressources, car ce sont des biens durables qui sont ainsi créés ou réhabilités. Comme par exemple, la mairie profondément restaurée pour près de 400 000 euros.
Cette année s’achevait la mise en séparatif des réseaux d’usées et d’eaux pluviales, une opération commencée conjointement avec le SIAEP (syndicat d’eau) il y maintenant 5 ans. Au total, les dépenses de voirie et de réseaux ont absorbé près de 60 % de nos investissements.

Faut-il privatiser le camping ?

Le conseil a aussi validé les comptes du camping : la météo de l’été dernier a été déplorable et les campeurs se sont faits rares ; au lieu des recettes espérées à 17 000 euros, les encaissements n’ont guère dépassé les 10 000. Le déficit est comblé par le budget principal, et, si l’été est meilleur, les recettes devraient permettre de retrouver l’équilibre. Un élu de l’opposition a suggéré que le camping soit confié en gestion ou vendu à un opérateur privé. La question mérite d’être posée, mais il ne faut surtout pas oublier qu’un opérateur privé exigerait que le camping soit clos et surtout fermé à tout autre usage ; or cet espace est un espace public, utilisé par les promeneurs, par les scolaires ; il est difficile en ce cas d’en envisager la privatisation.

D’autant les études des spécialistes montrent que chaque campeur dépense en moyenne plus de 12 euros par jour sur le territoire. Les retombées indirectes du camping municipal incitent à le garder dans le domaine de la commune, tout en cherchant cependant à équilibrer les dépenses et recettes.

Le débat d’orientations budgétaires

Les résultats du compte administratif permettent d’envisager la préparation du budget 2013 avec sérénité. Les dotations de l’Etat gelées au niveau national par le gouvernement Fillon conservent à Questembert une évolution positive du fait de la croissance de la population. D’autre part les bases d’imposition progressent de plus de 4%. Il faudra continuer à gérer avec prudence, aussi bien pour pour les dépenses courantes que pour les charges de personnel de façon à dégager les ressources pour l’investissement.

Un programme important pour 2013

Pour l’année 2013, la commune prévoit encore des investissements importants, aussi bien en voirie (rue Jean Grimaud, giratoire du Poignant, rue Le Brun-Malard, voirie rurale) qu’en bâtimentds (transformation de l’ancienne piscine en Accueil de Loisirs pour les enfants, hostellerie Le Guennego). Tous ces investissements sont nécessaires mais il faut aussi se rappeler que cela donne du travail aux entreprises et contribue à maintenir l’emploi. Voir ici dans les Echos le cri d’alarme du président de la fédération nationale des travaux publics.

L’opposition réduite à quia

N’ayant pas grand chose à redire du compte administratif (des élus de gauche qui gèrent avec rigueur !), l’opposition a cru se rattraper dans le débat d’orientations budgétaires. « Votre projet est intenable, » ont-ils prétendu. Ils devraient pourtant avoir compris maintenant que nous avons pour habitude de tenir nos engagements. « Vous allez creuser la dette ou augmenter les impôts », ont-ils affirmé. Eh bien non, la dette restera maîtrisée et nous n’augmenterons pas les impôts.

Publié le dimanche 17 mars 2013, par Paul Paboeuf.

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